Ces derniers mois, on a vu de très belles levées de fonds en matière d’objets connectés. Pour n’en citer que quelques-unes, on pense notamment à Misfit qui a levé 40 millions de dollars, le français Cityzen Sciences et ses 100 millions d’euros ou encore Sonos qui en a levé 130 millions.
En revanche, la sécurité attire beaucoup moins les investisseurs, bien qu’elle soit un point essentiel de tous ces appareils connectés. Du moins, les montants drainés par les start-ups de ce domaine sont beaucoup plus raisonnables. On peut citer par exemple Bastille qui vient de lever 1 million de dollars supplémentaire (après en avoir levé 1.5M$ l’année passée) pour évaluer les vulnérabilités d’appareils connectés. Pour l’heure, la société n’a pas encore sorti d’offre, mais elle compte bien arriver sur le marché avec une offre spécifique pour les objets reliés en Bluetooth et Zigbee.
Dans le communiqué de presse de la levée de fonds, le PDG de Bastille explique qu’il existe aujourdh’ui des milliers de fabricants qui travaillent sur des objets connectés, mais la plupart d’entre eux ne prêtent pas attention à la sécurité et à la confidentialité des données. On ne peut pas franchement dire qu’il a tort quand on voit que même un thermostat Nest, pourtant soutenu par Google, a pu être hacké l’année passée. HP avait également mis au jour un rapport alarmant sur la sécurité des objets connectés.
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