Lundi dernier, un drone Phantom de la marque chinoise DJI s’était crashé dans les jardins de la Maison Blanche. L’affaire a fait le tour du monde, avec Barack Obama qui s’est vu obligé d’intervenir en personne pour affirmer une nouvelle fois qu’une régulation sur ces appareils volants était indispensable. Pour se faire le plus discret possible, DJI aurait annoncé qu’il désactiverait systématiquement tous ses drones au dessus de Washington DC, là où se trouve la Maison Blanche.
L’information qui a rapportée par le Wall Street Journal est surprenante, mais réaliste : les drones DJI sont déjà automatiquement désactivés lorsqu’ils se rapprochent de l’un des 10.000 aéroports (quid de nos centrales nucléaires… ??) enregistrés par IATA (International Air Transport Association). Grâce à un système de GPS, DJI peut suivre en temps réel le déplacement de tous les drones, et intervenir en cas de besoin. Cette décision serait pourtant une première puisque DJI s’engagerait-là à ne plus survoler une ville entière, ce qui ne va pas sans conséquence. Il ne serait pas surprenant de voir d’autres villes demander une règle similaire…
Dans les jours qui viennent, une mise à jour obligatoire (V3.10) sera déployée afin de limiter certains accès aux drones Phantom 2, Phantom 2 Vision et Phantom 2 Vision+, et ainsi se conformer à la réglementation de la FAA américaine. Pour rappel, les appareils DJI sont des drones déjà sophistiqués, avec un prix d’appel à 789€ pour le Phantom 2 Vision. C’est bien plus cher que ceux de Parrot comme le Rolling Spider qui sont avant tous destinés au grand public.
Source : WSJ
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