Certains jugent qu’il s’agit d’un avantage, d’autres d’un inconvénient. Les bracelets connectés enregistrent aujourd’hui des quantités d’informations sur les déplacements et l’activité de leurs porteurs. Une femme américaine a d’ailleurs été trahie par son bracelet connecté Fitbit lors d’une enquête pour viol.
C’est à Lancaster en Pennsylvanie qu’une femme de 43 ans a soudainement appelé vers minuit la police en affirmant qu’elle avait été agressée puis violée pendant son sommeil. Face aux manques de preuves dont notamment l’absence de traces sur les lieux du prétendu crime, la police a finalement analysé les données du bracelet connecté de la plaignante pour connaître son activité physique aux alentours de la période. C’est à ce moment-là qu’ils ont découvert que cette femme avait monté l’histoire de toutes pièces et qu’elle avait été éveillée toute la nuit. Les juges ont ainsi décidé de retourner les charges contre elle, en utilisant les données du bracelet Fitbit comme preuve.
Les bracelets connectés peuvent servir de preuve
Que ce soit aux Etats-Unis ou en France, les bracelets connectés qui enregistrent l’activité physique peuvent être utilisés comme une preuve. Si dans ce cas l’activité physique intensive de la plaignante a été avérée, elle ne pourrait pas toujours être si évidente. Un capteur de fréquence cardiaque permettrait en revanche de véritablement confondre les données enregistrées, et de les attribuer à son propriétaire.
Big Brother is watching you…
Je vois pas comment ça peut servir de preuves vu que la nuit on le porte pas forcément!