Test du Koubachi Plant Sensor

Il y a quelques mois, je rédigeais un article sur l’assistant jardinage de Koubachi,

le Plant Sensor. Concurrent du Flower Power de Parrot, j’ai eu l’opportunité de le tester, pour le plus grand plaisir de nos lecteurs – et de mes plantes ! Pour poser le décor, le Plant Sensor de Koubachi a pour objectif d’aider son propriétaire à gérer ses plantes, tant au niveau de l’eau, que de la luminosité, l’humidité ou la température. Bref, un assistant idéal pour ceux qui n’ont pas la main verte. Avec son design en club de golf, le Koubachi est clairement plus séduisant que le Flower Power, mais il est quand même bien plus cher (119€ pour la version outdoor, contre seulement 49€ pour le capteur Parrot). Il faut se rendre à l’évidence, Koubachi est une société suisse, et le Swiss Made, ça a un prix… Pour les petits budget, une version indoor existe, et elle est au prix de 89€. Les deux versions sont disponibles sur le site Koubachi, sur Amazon mais également sur l’Apple Store.

Prise en main du Koubachi : installation

Lors de la réception du Koubachi, je récupère un grand carton dans lequel se situe le petit emballage du Koubachi. Pour être honnête, l’emballage est très design et l’ouverture est originale : on l’ouvre en séparant la partie du haut de la partie du bas, et on découvre le précieux sésame au milieu : le club de golf a.k.a. le Plant Sensor a.k.a. Koubachi. Le packaging est épuré, on y retrouve simplement le capteur, deux piles et un petit guide d’installation. Il est recommandé de passer directement par le site internet (http://go.koubachi.com) pour s’inscrire et synchroniser le capteur avec son compte.

En arrivant sur ce lien, on nous propose immédiatement de télécharger un logiciel d’installation (zippé), ce qu’on doit obligatoirement faire pour synchroniser le Plant Sensor. Les étapes sont vraiment simples, aucune difficulté à connecter les deux. Personnellement, je me suis connecté à l’interface en version anglaise parce que j’ai une IP anglaise – mais j’ai vu qu’il était possible de l’avoir en français. Aucun risque pour les non anglophones…

Pour faire très rapide, la première étape consiste à ouvrir un compte chez Koubachi (ou bien se connecter si l’on en possède déjà un) : il suffira de rentrer un email ainsi qu’un mot de passe, rien de plus. Ensuite, il faudra dans détecter le WiFi et y entrer le mot de passe pour que le capteur puisse se connecter. Troisième étape, il faudra ajouter les piles au Plant Sensor (si ce n’est pas déjà fait). La manipulation est simple : Dans la partie arrondie inférieure du Koubachi, il faut utiliser un tournevis / couteau pour ouvrir le compartiment dans lequel on placera deux piles AA.

Dernière étape, appuyer pendant 3 secondes sur le bouton situé sur la partie supérieure arrondie du capteur. Une fois la synchronisation réalisée, une pop-up affichera un message de succès. C’est aussi simple que ça, ça ne prend que deux petites minutes, rien à dire de ce point de vue là.

Configurer sa première plante

Pour commencer à jardiner avec le Koubachi, il faudra d’abord ajouter une première plante sur son compte personnel. Si vous n’êtes pas encore connecté, il faudra aller sur http://my.koubachi.com. J’ai décidé de le faire via mon ordinateur par confort, avant d’utiliser ensuite l’application mobile (disponible sous iOS et Android) gratuite. Sur l’interface d’accueil, on propose d’ajouter la première plante en cliquant sur le fantôme de la plante au milieu du jardin.

Immédiatement, j’arrive sur une page qui me propose de sélectionner la plante que je souhaite synchroniser. Alors pour être honnête, j’ai eu du mal à me retrouver. J’ai d’abord cherché la lettre “b” comme bonsaï, mais je n’ai rien trouvé. J’ai ensuite cherché tous les moyens de le retrouver (via la barre de recherche en haut, en cherchant le nom sur internet), rien n’y fait. Dernière tentatives en utilisant le filtre à droite : finalement je trouve mon bonsaï parmi une offre de plus de 500 variétés enregistrées. Je l’ai reconnu grâce à sa photo, et il s’appelle techniquement le “Ficus Microcarpa”.

En cliquant sur le nom de la plante, on y apprend tout un tas de choses intéressantes sur sa plante : aussi bien des conseils pour l’arrosage, l’utilisation d’engrais, la lumière etc. (que le Koubachi est censé nous donner par la suite, via des notifications email). Pour ceux qui voudraient tester au préalable sans acheter le capteur, cette partie est accessible à tous. Il suffit d’aller sur http://my.koubachi.com.

Le bouton “détail” en bas de la page m’a intrigué, j’ai donc cliqué dessus. J’arrive ensuite sur des informations sur l’origine de la plante, ses couleurs, ses fleurs; plus globalement ses caractéristiques. Très bien, maintenant je suis un expert sur le Ficus Microcarpa (ma mère serait contente de le savoir !).

Maintenant, il faut encore cliquer sur la petite icone “+” située à droite du nom de la plante (cf. deux images au dessus). On nous propose de customiser la plante. Je l’ai appelée Kaboomba (en mémoire du coquillage de mon ancien prof de biologie), je la placerai dans mon salon. Et le pot sera noir, et cylindrique. “Fini”.

La plante apparaît sur le petit jardin virtuel de la page d’accueil. Il ne reste plus qu’à relier cette plante avec le capteur physique, que je compte bien piquer dans la terre. Je clique donc sur la plante, et je vois apparaître un écran qui me propose de la “connecter au capteur”. Ce sur quoi je clique immédiatement.

Une fois reliée, il faudra arroser correctement la plante, de sorte à ce que la terre soit bien humide. Ensuite, il faudra piquer le capteur dans la terre, à proximité de la plante. Le capteur a besoin ensuite d’un peu de temps pour étalonner les mesures pendant quelques heures pour obtenir les premières recommandations : l’humidité prend 1 journée, la température 3 jours, et la luminosité 7 jours. Cela me laisse largement le temps pour trouver l’application mobile…

Au bout de 2- 3 jours, j’ai les premières informations : la température affiche 24°, ma plante est heureuse ! Comme annoncé sur l’application, c’est seulement après 7 jours que j’ai un premier retour sur la luminosité : Kaboomba est triste, il n’y a pas assez de soleil. Dommage, je ne peux pas la placer à un autre endroit. Pour ce qui est de l’engrais, je ne m’y connais absolument pas. Heureusement Koubachi est là pour me donner la référence pour l’engrais d’un bonzaï…

Au bout de deux semaines, je suis tellement satisfait de l’application que je décide d’acheter une nouvelle plante que je vais tester avec le Koubachi : Toky le tournesol. Comme pour ma première plante, je cherche dans la bibliothèque de l’application. Et là, malheur, je ne trouve pas de tournesol. Paniqué, je contacte le SAV Koubachi, qui me répond au bout de 2 jours qu’elle n’est pas encore référencée. Gentiment, il me propose de lui envoyer 3 photos pour créer la fiche. Malheureusement, Toky est déjà desséché, le drame… Bref, pour conclure, j’ai trouvé leur support d’excellente qualité, je trouve ça sympa de proposer de rajouter des plantes au fur et à mesure des besoins du client.

Mon avis après un mois d’utilisation

Le Koubachi s’est entièrement fondu dans mon salon, le capteur est particulièrement design, j’ai eu le droit à de nombreuses remarques positives de mes amis qui sont passés pour boire un verre. Ce n’est pas pour rien qu’il a obtenu un Red Dot Design Award en 2012…

J’ai également apprécié les notifications par email que j’ai reçu qui me préviennent régulièrement des besoins de la plante : vaporisation, arrosage ou encore engrais, c’est très pratique, et ce n’est vraiment pas encombrant : maximum 2 emails par semaine, je ne me sens pas spammé.

Seul petit bémol qui pourra en faire réfléchir plus d’un : son prix. 119€ chez Amazon (version intérieure / extérieure) on aura tendance à dire que ça fait assez cher le jardinier… Mais honnêtement, c’est vraiment rapidement remboursé pour les amoureux de la nature qui n’arrivent pas à s’occuper correctement de leurs plantes.

Voici où acheter le Koubachi Plant Sensor au meilleur prix :