La société toulousaine SigFox qui a récemment annoncé l’arrivée d’Anne Lauvergon à sa tête continue de progresser à l’international. Après avoir déployé son réseau cellulaire bas débits (dédié aux objets connectés) aux Pays-Bas, en Espagne ou au Royaume-Uni (annoncé hier), le groupe aurait l’intention de déployer son réseau dans la Silicon Valley pour faire face à l’essor des appareils connectés dans la baie de San Francisco.
Un réseau dédié aux objets connectés
Il faut savoir que la communication est un réel enjeu pour la zone. Depuis quelques mois, les habitants se parlent d’un réseau surchargé en raison d’un trafic trop important lié aux téléchargement de vidéos et au nombre élevé d’appels enregistrés. Avec l’Internet des Objets, ce sont potentiellement des milliards de nouveaux appareils qui devront se connecter au réseau téléphonique, sans pour autant que les infrastructures actuelles soient capables de gérer cela.
Pour faire simple, SigFox greffe son installation aux antennes existantes, sans pour autant interférer avec celle-ci. Côté puissance, le réseau SigFox est bien moins rapide que les réseaux pour smartphones (d’un facteur de 1.000), mais cela est largement suffisant pour la majorité des objets connectés. En revanche, tous les appareils ne sont aujourd’hui pas capables de se connecter sur ce réseau : ils devront au préalable intégrer une puce spécifique (dont le prix est estimé à 1$ ou 2$) qui permettra de faire le lien entre les deux.
Fort de ce succès, SigFox pourrait faire parler de lui dans la région de référence pour les nouvelles technologies, ou plus d’un milliard de dollars a été investi par des investisseurs (VC) dans la dernière année. Encore un signe que le Made in France séduit toujours autant, et particulièrement dans les objets connectés…
Source : TechnologyReview
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