À peine plus de trois mois après avoir annoncé un premier SoC dédié aux montres connectées, le fondeur californien Qualcomm revient à la charge avec le Snapdragon Wear 1100, qui se veut plus un cousin qu’un successeur de la puce présentée en février.
Le Snapdragon Wear 2100 avait en effet été présenté comme conçu pour faire tourner des smartwatches, dans une optique certaine de venir remplacer les Snapdragon 400 vieillissants qui en équipaient jusque là la plupart, dont une majorité des montres tournant sous Android Wear.
Dévoilée au Computex, la 1100 devrait être moins puissante mais se retrouver plus tard sur un très grand nombre d’objets connectés qui ne demandent pas de matériel haut de gamme pour fonctionner comme les bracelets connectés, les trackers d’activités, les oreillettes Bluetooth et les hearables, et les montres visant un public moins sportif ou technophile telles que celles pour les enfants ou les seniors, voire même des objets connectés de la smartcity ou de la smarthome.
De petits appareils qui profiteront ainsi d’une taille 45% plus petite que la précédente Qualcomm QSC6270. Une stratégie commerciale compréhensible, quand on sait que ces gadgets sont souvent destinés à une utilisation bien précise, sur laquelle l’outil se focalisera plutôt que de chercher à faire fonctionner n’importe quel service comme sur Android Wear, dont les usages sont illimités.
Le CPU intègre un modem 4G (cat.1 à 10/5 Mb/s), le Wi-Fi, le Bluetooth et un GPS (avec géolocalisation cryptée grâce à Qualcomm iZat, à Trustzone et au système de chiffrement HW) et supporte un mode économie d’énergie, la commande vocale ainsi que des capteurs externes. Quid du NFC ? Qualcomm n’a semble-t-il pas jugé bon de l’inclure, ce qui est compréhensible au vu du marché entrée de gamme et grand public qu’il vise.
Quant aux systèmes d’exploitation compatibles, il faudra compter sur RTOS -un OS majeur dans le monde des objets connectés d’entrée de gamme (notamment en Chine) comme ceux visés- et Linux, dont le noyau est la base de nombreux logiciels. Enfin, un cœur unique ARM Cortex A7 équipera l’outil, qui permettra d’atteindre une autonomie allant jusqu’à 7 jours avec connexion en 4G LTE sur un périphérique adoptant une batterie de 325 mAh. L’ensemble des caractéristiques techniques sont à découvrir ci-dessous.
Plusieurs produits ont déjà été annoncés comme allant intégrer cette technologie, déjà commercialisée, dans leur système : chez Anda Technologies (Amérique du Sud), inWatch (en Chine) ou encore WeBandz aux USA. Ce dernier parle d’ailleurs d’un tracker destiné aux personnes âgés, aux enfants, et même aux animaux !
D’autres sociétés fabricant des objets pour seniors et enfants comme Aricent, Borqs, SurfaceInk et Infomark pourraient également participer au développement de la présence des Wear 1100 et 2100 sur le marché. De quoi renforcer la position de Qualcomm, qui règne en maître sur le business des wearables avec 80% de parts de marché en ce qui concerne les appareils Android Wear, et plus de 100 périphériques connectés équipés de son savoir-faire.
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