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L’Allemagne veut des boîtes noires dans les voitures autonomes

Quoi de plus logique afin de vouloir déterminer les causes d’un accident de la route impliquant des véhicules sans conducteur ? C’est la question à laquelle veut répondre le gouvernement allemand, en préparant des lois obligeant les voitures autonomes à être équipées de boîtes noires.

À l’instar du système équipant les avions, un tel dispositif pourrait en effet grandement contribuer à faciliter les enquêtes lors d’incidents graves comme celui qu’a pu connaître une Tesla en mode Autopilot il y a peu. Non seulement dans un but purement analytique, mais également dans une optique judiciaire visant à mettre en cause ou non les différents occupants du véhicule lors du crash.

La technologie requise par l’Allemagne mais toujours sujette au vote de ses ministres inclut au moins 3 fonctionnalités primordiales pour remplir son office : la détection de l’activation d’un pilote automatique, la reconnaissance du retour au contrôle manuel de l’automobile et enfin les messages incitant le conducteur à reprendre le contrôle ou notifiant de l’arrêt complet du mode autonome.

Le texte veut aussi obliger le conducteur à rester assis sur son siège, en face du volant, sans toutefois avoir à prêter attention au trajet et à son environnement. Une requête intelligente, mais qui ne serait pas suffisante dans le cas d’un accident comme celui de la Tesla cité plus haut. En revanche, dans le cas d’une voiture autonome de niveau 4 ou 5 (voir l’échelle ici), le conducteur peut être même endormi s’il le souhaite, sans craindre quoi que ce soit. Cet alinéa devrait donc (on l’espère) être reconsidéré lors de l’adoption de la loi, en fonction de différents critères comme le niveau d’autonomie du véhicule. Sous peine de voir tous les efforts des constructeurs de systèmes autonomes souhaitant faire la part belle au confort de leurs utilisateurs réduits à néant.

L’Europe a quant à elle déjà accepté de faire rouler des automobiles sans chauffeur sur ses voies de communication : pas de souci à se faire de ce côté-là.

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Valentin

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