En phase de tests aux côtés des conseillers de la banque mutualiste depuis le mois de juillet 2016, l’intelligence artificielle Watson (produite par l’américain IBM) sera progressivement étendue à 5000 caisses locales et agences d’ici à la mi-juin.
Cette initiative – première en France dans ce secteur – est vue d’un mauvais oeil par certains qui y voient une future menace pour l’emploi, ce à quoi Nicolas Théry, président du Crédit Mutuel répond :
“Watson est un assistant dont le rôle est de libérer du temps et de faciliter le travail des conseillers, c’est en quelque sorte un stagiaire utile et motivé, cantonné aux tâches répétitives.”
– En tant que stagiaire ça donne pas envie de travailler chez eux ?-
Parmi ces tâches répétitives, le robot devra notamment traiter le grand nombre de courriers électroniques que les conseillers reçoivent afin d’en faire ressortir les plus urgents. Nicolas Théry tente de rassurer :
C’est une facilitation, on ne laissera jamais Watson répondre seul au mail d’un client.”
L’intelligence artificielle propose également deux assistants virtuels permettant de faciliter les réponses des conseillers aux questions des clients sur l’épargne et l’assurance auto habitation.
Selon les test effectués jusqu’ici, le robot atteint un taux de fiabilité de 90% et permet aux conseillers de répondre 60% plus rapidement. En outre, plusieurs organisations syndicales ont eu des retours favorables des salariés ayant testé Watson.
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