Des chercheurs hackent des robots domestiques très facilement

Si vous vous intéressez à l’innovation, aux objets connectés et de manière plus générale, à la technologie, vous n’êtes pas sans savoir qu’un jour les robots feront partie intégrante de nos vies, si ce n’est pas quasiment le cas aujourd’hui. 

Ainsi des androïdes deviendront nos compagnons de demain, nous assistant pour les tâches quotidiennes avec de grandes chances d’intégrer l’intelligence artificielle. Avant d’en arriver là, les robots d’aujourd’hui ne sont pas encore aussi performants mais une firme de cybersécurité a déjà démontré qu’ils sont potentiellement dangereux.

Cette firme appelée IOActive basée à Seattle a réussi à passer la barrière protégeant le code source d’un robot disponible sur le marché et à le modifier pour qu’il transperce une tomate avec un tournevis (triste…).

Ils ont aussi démontré qu’il est possible de modifier les machines en tant qu’appareils de surveillance audio et vidéo, envoyer les signaux vers des serveurs tierces et contrôler les machines à distance.

En dehors de la surveillance, les robots sont aujourd’hui bien incapables de tuer ou de blesser un être humain. IOActive a cependant porté ses tests sur des robots industriels, des bras mécaniques aidant les ouvriers dans les usines. Ces bras peuvent eux, se révéler dangereux pour les humains, à cause de leur force importante.

Le but de toutes ces expériences est de montrer que la cybersécurité est encore trop prise à la légère et que les utilisateurs et constructeurs ne prennent pas tous conscience qu’il y a encore beaucoup à faire pour que les sites web, serveurs, robots et intelligences artificielles soient parfaitement protégées des attaques de hackers.

A l’heure où les assistants connectés comme le Google Home ou l’Amazon Echo Dot arrivent dans nos maisons, les discours de prévention du danger sur les intelligences artificielles et les robots n’ont jamais été aussi présents et sérieux. Elon Musk a d’ailleurs récemment signé une lettre visant à réglementer l’usage des robots tueurs.

Le travail sur la cybersécurité est déjà un enjeu pour l’humanité. Si l’on veut être sûr de pouvoir faire confiance à la technologie, il faut pouvoir parer toute attaque informatique, pour ne pas que les assistants se retournent contre leurs utilisateurs.