De prime abord, la principale distinction apparente entre LEO et les autres capteurs d’activité physique est qu’il se place sur la cuisse. Comme les autres, il sait évidemment mesurer les calories brûlées, la distance parcourue, la vitesse, l’accélération ou encore les mouvements réalisés. Mais si la start-up a lancé une campagne de financement sur IndieGoGo (50.000$), on pouvait légitimement s’attendre à quelque chose de plus…
LEO mesure les signaux électriques produits par les muscles
Et justement, LEO ne déçoit pas : Plutôt que de se cantonner à l’affichage de données, il sert de vrai coach sportif et aide à maîtriser son effort lors d’une séance d’entraînement. Grâce à la technologie EMG (électromyographie – comme celle utilisée pour le brassard Myo), les signaux électriques produits par les muscles sont enregistrées puis analysés par le capteur LEO. Ce dernier peut ensuite précisément analyser le type d’effort en cours et les différentes conséquences : production d’acide lactique, besoin en hydratations, fréquence cardiaque, fatigue des muscles.
Grâce à des algorithmes mathématiques développés en partenariat avec un laboratoire, LEO permet de prévenir les blessures en donnant de vrais conseils. Il y compare également les performances actuelles avec les performances précédentes et les envoie ensuite sur une application mobile – iOS et Android. D’ici à quelques temps, un SDK sera également disponible pour permettre à des développeurs externes de rajouter des fonctionnalités.
Coté prix, il faudra débourser 179$ (+15$ de frais de livraisons hors US) au tarif early-bird – on est déjà là dans la fourchette de prix supérieure pour ce qui est des bracelets connectés (ex : le Jawbone UP24 est lui à 149$). Quand on sait qu’il sera ensuite commercialisé au prix de 299$, il faudra vraiment vraiment (vraiment) l’utiliser pour le rentabiliser… Livraison : Avril 2015.
Vidéo de présentation de LEO :
Site officiel : Leohelps.com
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