Une équipe de chercheurs de l’université de Tokyo travaillent sur une peau électronique capable d’afficher des données de santé vitales.
Si les bracelets connectés sont les wearables les plus favorisés en ce qui concerne la surveillance de la santé, un groupe de chercheurs semblent bien décidés à proposer une autre alternative. Grâce à ce type de produits, les utilisateurs peuvent accéder facilement à plusieurs données afin de savoir s’ils ont intérêt à consulter pour un diagnostic plus poussé. Dans des pays où l’accès aux soins coûte très cher, comme les Etats-Unis, ces bracelets permettent un premier accès à la santé. De fait, la mise en service d’une peau électronique pourrait être utile à bon nombre de personnes.
Actuellement, la peau électronique n’en est qu’au stade de prototype. Majoritairement transparente, elle se colle sur le dos de la main comme un patch et diffuse des données en rouge. De fait, elle est capable d’afficher détecter les signes vitaux, dont la fréquence cardiaque. Le gros avantage tient principalement dans le fait que la e-skin peut afficher ces données en temps réel sur la main de l’utilisateur.
Grâce à des électrodes et des micro-LED, les données peuvent facilement être lues par celui qui porte la peau électronique. Le système peut être associé à un smartphone afin de stocker facilement les données et prévenir les proches en cas de problème.
Si les photos montrent principalement la e-skin collée sur le dos de la main, rien n’empêche de l’installer autre part, tant que les données peuvent être facilement accessibles. Proposé comme un système de surveillance sanitaire, l’avantage du prototype est de ne pas être invasif.
L’équipe de chercheurs tokyoïtes souhaiterait mettre son produit en service d’ici l’année 2021.
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