Amazon avance à grands pas dans son projet de livrer les particuliers avec des drones. Si plusieurs brevets dévoilés hier par le géant américain recensent une série de moyens originaux pour recharger les appareils volants, il sait pertinemment que son projet ne verra le jour qu’avec l’aval de gouvernements. Un partenariat annoncé avec le Royaume-Uni fixe les bases pour un premier test.
Le gouvernement anglais s’emploie largement à séduire les géants américains de la technologie en leur mettant à disposition les structures nécessaires pour réaliser leurs essais. C’est notamment le cas dans le domaine de la voiture autonome où un fonds de plusieurs millions de dollars a été créé pour financer des tests en grandeur nature, mais c’est aussi désormais le cas dans les drones – où le gouvernement a annoncé spécifiquement un partenariat avec Amazon pour tester la livraison de colis par voie aérienne.
Evidemment, pour tester la livraison de colis par drone, le gouvernement et la CAA (Civil Aviation Authority) ont du faire quelques concessions. Parmi elles, l’autorisation accordée à Amazon d’assurer des vols de drones “hors du champ de vision du pilote en zone rurale” ou encore la possibilité pour une personne “d’opérer de multiples drones hautement automatisés” en parallèle.
Dans son communiqué de presse, Amazon se félicite de ce “travail révolutionnaire” qui assurément “créera de nouveaux emplois dans une industrie en croissance rapide […] et lancera de nouvelles méthodes de livraison durable pour répondre à la future demande”. Bref, autant d’arguments pompeux qui visiblement n’ont pas laissé le Royaume-Uni de marbre, et qui auront le mérite de mettre la pression sur la FAA américaine…
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