Samsung et LG sont désormais réputés pour faire parler d’eux à chaque grand salon technologique grâce à leurs nouvelles technologies d’écrans flexibles. Déjà utilisées sur 3 smartphones, le Samsung Galaxy Round et les 2 itérations du LG G Flex, ces petites merveilles pourraient bien se frayer un chemin vers nos wearables...
L’utilité ? Et bien le principe même de ce type d’objets connectés est qu’ils se portent sur le corps de leur utilisateur. Grâce à des écrans flexibles, ils pourraient ainsi mieux épouser la forme de leur support comme le poignet pour des smartbands ou des smartwatches afin de fournir un confort optimal. Les premiers outils à en bénéficier seraient sûrement des bracelets connectés : on se souvient d’ailleurs du Microsoft Band 2 qui propose un écran incurvé.
LG a en effet investi 1 milliard dans la production d’écrans flexibles l’an dernier, projet depuis concrétisé en masse dans les usines de la branche LG Display du groupe. Or, on vient d’apprendre que des clients américains s’intéresseraient de près à ces systèmes, et leur stratégie serait de s’associer avec la firme coréenne pour faire de l’ombre à leur plus grand rival, Samsung, mais aussi à Apple grâce à de futurs mobiles pliables ! Ce qui est intéressant, c’est qu’Apple utilise déjà des écrans OLED de LG pour sa Watch. Mais ce qui est encore plus intriguant, c’est que ledit client se serait premièrement tourné vers Samsung avant de signer… Avec LG. Leur ambition serait, dans ce sens, de sortir une nouvelle génération d’appareil à écran flexible avant la fin 2016.
Pour répondre à la question qui vient sûrement à l’esprit d’un grand nombre de lecteurs : si on sait faire des écrans flexibles, pourquoi faire des appareils simplement incurvés plutôt que totalement flexibles ? La réponse réside dans le fait que les constructeurs ne sont toujours pas en mesure de rendre flexibles certains des autres éléments inclus dans nos périphériques comme les processeurs graphiques ou encore les résistances. En revanche, l’espoir reste de mise : Samsung a déjà présenté des batteries flexibles et une société du nom de IMEC travaille sur des processeurs du même acabit.
Les wearables entièrement flexibles, ce n’est donc pas pour tout de suite, mais plutôt d’ici à 10 ans maximum. En revanche, les wearables incurvés à écran flexibles devraient faire une percée sur le marché d’ici 1 an, on a donc hâte de connaître l’identité de ce fameux client ! Le business de ces dalles ultra-perfectionnées devrait atteindre 8,2 milliards de dollars d’ici à 2025, alors qu’il n’en représente que 3,5 aujourd’hui.
C’est plutôt une bonne idée même si ça reste gadget pour le moment.
Avec des écrans vraiment flexibles, ils pourront beaucoup mieux encaisser les coups et les chutes seraient amorties (en principe). Il reste plus qu’à trouver un écran de protection aussi souple et le tour est joué !
Mais est-ce vraiment dans l’intérêt des fabricants de faire des smartphones ou des montres connectées qui ne se cassent plus ???