Un capteur connecté capable d’analyser la transpiration et d’en transmettre les données biométriques acquises à un smartphone a été mis au point grâce à une collaboration entre l’université de Berkeley et le département de Médecine de Stanford.
La fatigue, la déshydratation ou encore une température du corps trop élevée peuvent ainsi être mesurées par l’appareil. Il peut donc débloquer beaucoup de données (“plus riche” que les autres wearables) et permet de détecter des maladies, la consommation de drogues ou encore d’améliorer les performances sportives. Profitable pour les athlètes lors d’une visite chez le médecin ! Les ambitions du leader du projet, le Pr Ali Javey, sont d’utiliser l’objet par exemple pour alarmer un utilisateur qu’il doit boire ou prendre ses médicaments pour être en bonne santé, et d’y ajouter de plus en plus de fonctionnalités au fil du temps comme la détection du stress.
Mais ce qui fait une réelle différence chez cette innovation, c’est sa capacité à effectuer un tracking constant et continuel plutôt qu’à intervalles réguliers comme le font la plupart des smartbands orientés quantified self ! Les taux de métabolites (lactate, glucose..) et d’électrolytes (ions sodium et potassium) et la température sont ainsi mesurés en permanence.
Alors certes, un échantillon de sueur n’est pas aussi fiable qu’une prise de sang, car vous ne transpirez pas en permanence et que la composition de ce fluide varie énormément en fonction d’un grand nombre de facteurs, mais en revanche il est indéniable que cette technologie est bien moins invasive, plus rapide et plus pratique (notamment en terme de précautions d’hygiène) qu’une prise de sang.
Des tests grandeur nature sont déjà en cours ; un panel de patients volontaires s’adonnent à des activités telles que le cyclisme ou la course à différentes intensités afin de mesurer la précision de l’invention en comparant la data reçue avec des échantillons de sueur, alors que des brevets ont déjà été déposés à propos de la mesure de transpiration.
Parce qu’il est constitué d’un réseau de 5 capteurs jetables et d’un circuit imprimé réutilisable, on imagine que l’outil pourra être intégré dans des objets connectés grand public comme des bracelets ou des bandeaux pour les sportifs, et qu’il sera facile pour les chercheurs de lui donner des dimensions supplémentaires en terme d’utilisation comme ils le souhaitent.
Peut-être que les spécialistes des wearables comme Fitbit, très fiables, apprécieront une idée comme celle-là !
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