Deux startups soutenus par le cofondateur de Google testent actuellement leurs prototypes de taxis volants en Nouvelle-Zélande.
Si de nombreuses entreprises travaillent sur le projet d’un taxi du futur, Larry Page semble avoir fait son choix parmi celles-ci. En 2016, des rumeurs laissaient déjà entendre que l’homme de chez Google avait investi dans ce type de projets. Respectivement baptisées Kitty Hawk et Zephyr Airworks (anciennement Zee Aero), les startups concernées ont récemment dévoilé un prototype du nom de Cora.
Hybride entre avion et hélicoptère, le véhicule est capable de se poser et de décoller verticalement de presque n’importe quel lieu, sans avoir spécialement besoin d’une piste. Équipé de 12 hélices, Cora embarque deux passagers et vole entre 150 et 900 mètres d’altitude. Lorsqu’il est en vol, le taxi peut évoluer à une vitesse de 180 kilomètres par heure. Actuellement, son autonomie est d’environ 100 kilomètres.
Quant au choix de la Nouvelle-Zélande, Google mentionne un « pays où le système de régulation fait la part belle à l’innovation ». À ce sujet, la Premier ministre Jacinda Ardern a précisé que le pays souhaitait « envoyer le message au monde que [leurs] portes sont ouvertes aux personnes ayant de grandes idées et qui veulent les concrétiser ». Cette initiative s’inscrit aussi dans une démarche plus globale pour la Nouvelle-Zélande, celle d’atteindre l’objectif zéro carbone d’ici environ 30 ans.
Sur place, Zephyr Airworks s’occupe de gérer les taxis volants tandis que Kitty Hawk travaille à leur conception. En termes de date, les startups visent l’année 2022 pour une mise en service.
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