La Corée et l’Inde à l’assaut des objets connectés

C’est lors de sa visite en Inde la semaine dernière que Park Geun-hye, le Président de la Corée du Sud a plaidé pour un regroupement des efforts Corée du Sud – Inde sur le sujet des objets connectés, de la nouvelle génération de smartphone et du big data. Une alliance qui prend tout son sens quand on sait que la Corée du Sud souhaite s’occuper du hardware alors que l’Inde regorge d’ingénieurs informatiques qualifiés capables de prendre en charge la partie logicielle.

La rencontre de deux émergents

La Corée du Sud, c’est bien sûr des nouvelles technologies avec LG et Samsung, mais c’est aussi Hyundai et Kia, sans oublier l’opérateur telecom SK, ou le géant des semi-conducteurs Hynix. Mais les objets connectés débarqueront vite dans les autres domaines de notre vie, des secteurs qui intéressent particulièrement les grands conglomérats sud-coréens.

Côté indien, on pense tout de suite à Bangalore, la Silicon Valley du subcontinent, qui abrite un nombre impressionnant de start-ups et de sociétés de services d’externalisation informatique spécialisées dans la main-d’œuvre qualifiée. Un gisement d’un million de développeurs en fait. Quand on sait que le coût moyen d’un développeur n’y est que de 15 $ de l’heure contre 50 à 80 $ aux États-Unis (), on comprend que la Corée du Sud est venue s’assurer de la main-d’œuvre de choix.

C’est donc tout naturellement que Kapil Sibal, ministre indien des NTIC et Choi Mun-Kee, ministre sud-coréen des sciences, des TIC et de la planification du futur ont signé une déclaration d’intention commune pour “promouvoir, faciliter et soutenir les joint-ventures, ainsi que les initiatives et marchés conjoints dans le secteur des TIC”.

Dans la foulée ils se sont mis d’accord pour établir le Forum Policy ICT (un forum de stratégie TIC) qui devra organiser sa première rencontre dans l’année afin de discuter et de coopérer sur l’épineux problème de la sécurité des logiciels et des informations. Affaire à suivre.