Un mémo public provenant du bureau de Los Angeles de l’agence américaine de l’immigration et des douanes annonce des affirmations audacieuses à propos du fabricant de drones DJI. Celui-ci accuse DJI d’espionner les Etats-Unis pour le gouvernement chinois.
En effet, la note allègue “avec une confiance modérée que la société chinoise DJI Science and Technology fournit des données sur les infrastructures critiques et les forces de l’ordre au gouvernement chinois”. Le bureau ICE de Los Angeles affirme également que “avec une grande confiance, l’entreprise cible sélectivement les entités publiques et privées de ces secteurs afin d’accroître sa capacité à recueillir et exploiter des données américaines sensibles.”.
ICE explique avoir obtenu ces informations sur DJI à partir de “rapports open source et une source fiable dans l’industrie des systèmes aériens sans pilote avec un accès de première et de seconde main”.
L’accusation selon laquelle DJI utilise ses drones pour espionner les Etats-Unis et délimiter des installations particulières pour le gouvernement chinois semble assez étrange. La compagnie a de plus déclaré au New York Times que le rapport était “basé sur des affirmations fausses et trompeuses”. DJI émet ainsi l’hypothèse que la source de l’ICE était un concurrent essayant de nuire à la réputation de l’entreprise.
Cependant, ce n’est pas la première fois que le gouvernement des Etats-Unis fait des reproches à DJI. En effet, en août, une note de l’armée américaine a ordonné à ses membres de cesser d’utiliser tous les produits DJI en raison de problèmes de cybersécurité. Peu de temps après, DJI a lancé son mode de données locales, permettant aux utilisateurs de couper les drones de toute activité sur Internet.
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