DJI propose sa propre solution d’immatriculation des drones et une alternative à l’enregistrement sur un fichier national.
Depuis quelques années les drones commencent à envahir l’espace aérien aux plus grandes dams des autorités publiques. Cherchant un moyen de réguler cette expansion des engins volants motorisés, ces autorités compétentes étudient plusieurs outils de contrôle et de surveillance. Une des dernières solutions en date, reste l’enregistrement du drone et de son propriétaire sur un fichier commun national. L’idée a notamment été reprise par le gouvernement américain.
Ce matin, la marque de drones DJI a tenu un évènement pour présenter sa réponse au problème. La firme chinoise a donc présenté Aeroscope, un scanner permettant de détecter tous les drones DJI sur un rayon de 5 kilomètres et d’accéder à toutes les données utiles ou nécessaires (position du drone, altitude, vitesse, lieu du décollage, position et numéro d’utilisateur). Utilisant les mêmes technologies que celles utilisées pour le pilotage et captant les mêmes fréquences radio, l’Aeroscope est capable de détecter et reconnaître le signal radio envoyé entre le drone et son utilisateur.
Avec l’introduction de cet outil, DJI souhaite conserver la croissance actuelle du marché – dans leur intérêt – et se félicite d’apporter une solution aux autorités compétentes et aux utilisateurs soucieux de la sécurité du public. En ce qui concerne la collecte de données de vols, DJI assure qu’elles ne seront enregistrées que dans des cas particuliers. La marque se permet, à l’occasion, de statuer sur le caractère non dangereux et responsable, de la majeure partie, des utilisations de drones et qu’elle ne voit pas de raison suffisante au fichage de ses utilisateurs.
En juin dernier, la FAA (Federal Aviation Administration) avait organisé une table ronde pour entamer des négociations sur un objectif d’authentifier et contrôler les drones. Incluant plusieurs partenaires tels que DJI, Intel, Qualcomm ou encore, les opérateurs téléphoniques Verizon et AT&T, la FAA espérait tirer de cette concertation une réponse équitable, pour tous, à son problème. Or, les négociations ne donnèrent rien au grand dam de DJI. En l’absence de règles établies par l’organisme fédéral américain, DJI a vu l’opportunité de commercialiser un appareil répondant aux besoins actuels. Évidemment, le dispositif est uniquement capable d’identifier les drones de la marque et même si les drones DJI représentent une grande partie du marché des drones en dessous des 5 000$, tous ne sont pas compatibles avec l’Aeroscope. Un détail, pour la marque, qui peut être corrigé à l’aide d’une simple mise à jour. Chose qui peut être faite seulement avec l’accord des autres constructeurs.
Ajouter un commentaire