C’est en Suisse que des scientifiques, à l’instar de ce que propose Google dans Maps avec Street View, ont lancé un programme de cartographie des chemins forestiers dans le but d’assurer une meilleure qualité des secours en forêt de marcheurs désorientés.
Rien qu’en Suisse, plus de 1000 appels aux secours par an sont passés par des randonneurs perdus ou blessés dans les forêts. C’est en partant de cette constatation que des chercheurs de l’Université de Zurich, de NCCR Robotics et du Dalle Molle Institute for Artificial Intelligence ont mis au point un programme s’appuyant sur des drones pour les rendre intelligents. Ils sont ainsi déjà capables de suivre des itinéraires pédestres en analysant l’environnement qu’ils filment pour savoir s’il est nécessaire de tourner à gauche ou à droite ou de continuer à avancer. Équipés d’une caméra à l’avant et de chaque côté, les appareils pourraient ainsi facilement et rapidement retrouver une personne perdue en parcourant les chemins de la forêt.
Les UAVs modifiés ici disposent d’un logiciel très sophistiqué : 10 couches de 500 neurones… Et 57 millions de connexions.
Pour faire court : voilà des ingénieurs capables de rendre au mot drone sa vraie valeur. Car aujourd’hui, les drones civils sont dirigés par leur pilote, alors que le sens même du terme drone indique un “véhicule (souvent aérien) sans pilote” ; c’est d’ailleurs dans le domaine militaire (qui dispose de réels drones sans pilote) que ce mot a été usité pour la première fois en français (il est issu de l’anglais).
Les drones autonomes (oui, c’est un pléonasme !) et civils sont donc bels et bien voués à devenir réalité. Peut-être que demain, vous irez faire vos courses… Non, vous demanderez à votre drone de faire vos courses et vous attendrez sagement qu’il rentre à la maison.
On attend maintenant la réaction de Stephen Hawking. Parlera-t-il de la dangerosité des machines intelligentes ? 😉
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