La FAA, organisme américain chargé de légiférer l’aviation civile, continue de devenir plus favorable au développement du marché des drones sur son territoire. Elle vient en effet de dévoiler plusieurs mesures assurant une plus grande liberté aux acteurs de ce business, après un premier pas plus tôt dans l’année.
La première annonce est de taille et concerne en premier lieu la startup PrecisionHawk. Ses pilotes seront désormais autorisés à faire voler leurs UAV sans les avoir dans leur champ de vision comme la FAA l’oblige habituellement : une première mondiale ! La société conçoit des drones en forme d’avion pour les professionnels, principalement dans le domaine de l’agriculture, à l’instar de la Parrot Sequoia. Elle commercialise aussi son logiciel DataMapper, censé aider à sauvegarder et à analyser toutes les données récoltées dans le cloud.
La nouvelle autorisation obtenue par la jeune pousse va donc lui permettre d’offrir de nouvelles possibilités aux utilisateurs de ses drones Lancaster qui pourront ainsi cartographier toute leur exploitation en même temps, sans avoir à se contenter d’un champ à la fois simplement pour garder leur appareil à vue. Espérons que la FAA saura en tirer des conclusions satisfaisantes afin d’étendre cette nouveauté de manière nationale, ce qui pourrait décider d’autres pays comme la France qui s’ouvre de plus en plus aux nouvelles technologies, notamment avec sa dernière loi concernant les voitures autonomes.
La Federal Aviation Administration a, dans le même temps, instauré de nouvelles règles pour les vols commerciaux, prenant effet immédiatement. Elles s’appliquent ainsi à tous les appareils pesants jusqu’à 25 kg, et ce dans tous les domaines professionnels : médecine, médias, agriculture, assurance, sciences, éducation, sécurité… Les drones doivent ainsi tous être immatriculés auprès de la FAA et opérer :
- En journée seulement (de 30 minutes avant le lever du soleil à 30 minutes après son coucher)
- Jusqu’à environ 122 m d’altitude et sans dépasser les 161 km/h
- En cédant la priorité aux autres aéronefs tels que les avions ou les hélicoptères
- Dans le champ de vision du pilote (c’est cette obligation qui a été allégée au bénéfice de PrecisionHawk)
Par ailleurs, un pilote n’est toujours pas autorisé à diriger une flotte de drones en même temps, alors que le MIT avait bel et bien montré que c’était possible.
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