Le gouvernement l’avait annoncé au mois d’octobre dernier : les drones seront un atout pour le futur de la sécurité routière qui a tué plus de 3000 personnes 2 ans de suite depuis 2014 ; du jamais vu depuis 35 ans. Une première phase d’essai a déjà eu lieu.
Testée pendant plus de 2 mois dans l’Oise, l’expérience était surtout portée sur le franchissement de ligne blanche. Une aubaine en terme d’économie pour le gouvernement, quand on sait combien coûtent le kérosène et les opérateurs indispensables aux contrôles par hélicoptère.
On note aussi que la gendarmerie mobile dispose déjà d’une vingtaine de drones destinés à “sécuriser” les manifestations et à surveiller les mouvements de foule, et qu’elle s’est équipée auprès du carrossier Français Gruau de Citroën Berlingo parfaitement réarrangées pour l’occasion : station bureautique à la place du siège passager pour contrôler le drone avec live streaming, emplacement pour ranger l’appareil volant… Rien de mieux pour vite repérer une infraction et transmettre des ordres d’interception aux motards au sol.
Bien que les essais soient concluants, il va falloir attendre avant qu’ils portent leur fruit : de nombreux soucis juridiques attisent le mécontentement des forces de l’ordre. On imagine en effet qu’avec les problèmes, blancs et incohérences de législation actuelle en matière de drones, il y a un sacré travail à effectuer pour statuer sur ces méthodes ! De plus, les engins ne semblent pas être totalement au point : qualité des images et précision des mesures de vitesse seraient à revoir.
Le projet a peut-être du plomb dans l’aile, mais on imagine mal un gouvernement aussi partisan de l’état d’urgence ne pas profiter des technologies de pointe actuelles, faciles à mettre au profit d’une prétendue “sécurité”. En effet, des développeurs ne devraient pas avoir de mal à automatiser toutes sortes de tâches de contrôle grâce aux UAV.
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