La semaine dernière, un homme est décédé au volant de sa Tesla Model X après que celle-ci ait foncé dans une barrière. Une enquête a été ouverte afin de découvrir les origines et les causes de cet accident.
Le 23 mars, une Tesla Model X s’est engouffrée sur une voie rapide de Mountain View avant de percuter le séparateur de l’échangeur. Par la suite, deux véhicules sont rentrés dans l’arrière du véhicule et un incendie s’est déclenché sur la route. De fait, le conducteur du véhicule électrique a été cauonduit à l’hôpital avant de décéder suite à ses blessures. Si une enquête a été ouverte le jour même, aucune information n’a été donnée par le Conseil national de la sécurité des transports (NTSB). Par contre, il est certain que l’Autopilot de Tesla va être analysé afin de savoir s’il était activé et s’il a été victime d’une faille.
En juillet 2016, le premier accident mortel impliquant une Tesla avait eu lieu à cause du mode pilote automatique. Sur une route de Floride, un semi-remorque a croisé la route de véhicule et celui n’a pas freiné pour éviter le choc. À l’époque, la compagnie avait expliqué que l’accident s’était produit pour deux raisons : la blancheur du camion et la lumière particulièrement claire, qui auraient empêché la détection d’avoir lieu. Néanmoins, le véhicule était en mode automatique ce jour-là, ce qui aurait pu être un facteur à l’origine de l’accident puisque Tesla s’est toujours défendu du fait que son Autopilot était en version bêta.
Concernant le récent accident, Tesla a indiqué sur son site web que l’accident pourrait être dû à une négligence des équipements routiers. En se basant sur des photos, l’entreprise explique que le séparateur de sécurité aurait été plus court que d’habitude, réduisant ainsi sa capacité à diminuer le choc. La compagnie a aussi défendu son système de pilotage automatique en précisant que cette même route était empruntée plus de 200 fois par jour avec l’Autopilot et qu’aucun accident de la sorte n’avait eu lieu. Tesla indique aussi que ses batteries sont censées éviter la diffusion d’un incendie et, selon des témoins, personne n’était à bord de la Model X lorsque les flammes étaient réellement importantes. Néanmoins, l’entreprise a déjà du faire face à des déclenchements d’incendie, à l’exemple d’une Tesla S ayant pris feu en France en 2016.
Enfin, l’entreprise indique travailler « en étroite collaboration avec les autorités pour récupérer les journaux de bord à partir de l’ordinateur à l’intérieur du véhicule ». Grâce à ces données, Tesla et le NTSB devraient être plus à même de déterminer l’origine du crash.
Si le récent accident de Uber a beaucoup fait parler de lui dans les médias, celui de Tesla semble avoir été moins significatif en termes d’impact sur l’entreprise. Bien que Tesla ait chuté en bourse après l’annonce de la nouvelle, la compagnie semble conserver un capital sympathie beaucoup plus haut que celui d’Uber. Les frasques de l’ancien CEO, la dissimulation du vol de 57 millions de données, la culture d’entreprise sexiste et le potentiel vol de technologie sont des points sur lesquels Uber devra travailler pour renouer la confiance avec ses utilisateurs. Quant à Tesla, il bénéficie d’une réputation positive majoritairement grâce à son célèbre patron, Elon Musk. L’homme n’a de cesse de surprendre les utilisateurs et les analystes qui, tout de même, s’interrogent parfois sur la réelle crédibilité de ces entreprises.
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