Le marché des voitures autonomes ne cesse de croître, et certains pays comme les États-Unis l’ont bien compris. L’Europe n’avait toujours pas cédé à la tentation de voir se développer ces technologies sur son territoire : c’est désormais chose faite !
La Commission Économique des Nations Unies pour l’Europe a en effet décidé de réviser la Convention de Vienne, texte traitant de la législation en matière de règles de circulation routière et établi en 1986. Cette mise à jour concerne principalement les voitures intelligentes, et donc les véhicules de transport autonomes !
La réglementation internationale va donc désormais s’adapter au développement à grande échelle des voitures autonomes (sous conditions tout de même) et permettra ainsi une meilleure collaboration entre les États et les constructeurs automobiles : c’est Baidu qui va être contente !
“Les systèmes de conduite automatisée seront explicitement autorisés sur les routes, à condition qu’ils soient conformes aux règlements des Nations Unies sur les véhicules ou qu’ils puissent être contrôlés, voire désactivés, par le conducteur”
Cette amélioration du texte de loi n’en est toujours qu’à ses prémices, et devrait sous peu évoluer afin de détailler les “systèmes de conduite automatisée“ dont le statut va changer. Ainsi, des intelligences artificielles semi-autonomes (comme celle proposée sur les Tesla) devraient faire leur apparition dans les pays européens dans peu de temps. Les assistants de stationnement prendront eux aussi du gallon, mais ce qui est aussi et surtout notable, c’est l’autorisation de faire rouler à haute vitesse (contrairement à la limite de 10 km/h actuelle) des voitures dotées d’un pilote complètement automatique sur les routes de notre continent !
On rappellera simplement que c’est ensuite aux gouvernements des pays d’accepter ou non la révision de cette convention. En France, par exemple, la loi reste stricte : ainsi, aujourd’hui, tout conducteur “doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent” : les smartcars autonomes en circulation dans l’Hexagone se doivent donc de disposer d’une fonctionnalité de secours où un humain pourrait prendre le relais en urgence.
La finalisation du projet devrait arriver en 2017. Des Google Car en France l’an prochain ? On a hâte !
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