La Securities and Exchange Commission (SEC) a indiqué qu’elle accusait le cofondateur de Centra Tech, Raymond Trapani, de fraudes liées aux crypto-monnaies.
Le vendredi 20 avril, l’organisme chargé de réguler les marchés a déposé une accusation contre Raymond Trapani. Alors que Centra Tech a levé 32 millions lors d’une ICO, l’un des cofondateurs est accusé d’avoir contribué à créer un placement de titres frauduleux. Pour rappel, l’objectif de la compagnie était de proposer une carte de crédit spécialement conçue pour les crypto-monnaies. Lorsque la levée de fonds s’était tenue l’an dernier, celle-ci avait entre autres été soutenue par DJ Khaled et le boxeur Floyd Mayweather.
De fait, Robert Cohen de la SEC indique : « Nous alléguons que les cofondateurs de Centra se sont donné beaucoup de mal pour donner l’impression qu’ils avaient mis au point une technologie de pointe viable […] Les investisseurs devraient faire preuve de prudence à l’égard des investissements dans les actifs numériques, surtout lorsqu’ils sont commercialisés avec des allégations qui semblent trop belles pour être vraies ».
Selon l’organisme de régulation, Trapani serait le cerveau de l’opération à laquelle les deux autres cofondateurs, Sohrab Sharma et Robert Farkas, auraient également participé. Ces derniers ont d’ailleurs été inculpés et arrêtés plus tôt dans le mois. Pour appuyer ces allégations, la SEC mentionne des messages textes envoyés que les cofondateurs se sont envoyés entre eux. Dans l’un de ces SMS, Trapani enjoindrait par exemple Sharma à créer un faux justificatif.
Selon TechCrunch, le bureau du procureur du district sud de New York a également porté quatre chefs d’accusations criminelles contre Raymond Trapani, indiquant que ceux-ci étaient liées à des complots et des fraudes.
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