Nous y voilà, le grand dossier ! Apple et Google ayant dégainé leurs stratégies, on peut ENFIN vous expliquer comment concevoir et personnaliser votre smarthome de la meilleure des manières (oui oui, rien que ça !).
Sommaire
Introduction
Jusqu’à présent, la domotique s’adressait plus particulièrement aux bidouilleurs, aux geeks ou encore aux early adopters, mais ce marché va bientôt sortir de sa boîte de Pandore et les quelque 1,42 milliard de téléphones vendus cette année dont 81,2% sous Android (chiffre IDC 2015) vont bientôt (d’ici la fin de l’année) recevoir une mise à jour (iOS 10 avec Home ou encore Google Assistant et l’arrivée de Google Home) qui va rapidement pousser les utilisateurs à se poser des questions sur ces nouvelles icônes et comment les exploiter.
J’aimerais tout d’abord attirer votre attention sur la manière dont votre logement est architecturé : le mobilier et l’immobilier.
L’immobilier
L’immobilier est la partie de votre logement qui, d’après son nom, n’a pas vocation à bouger ! C’est donc celle qui va rester telle quelle pendant des années (à entretenir bien entendu !) et qui fait la valeur du logement : taille, localisation, ensoleillement, année de construction ou de rénovation…Lorsque vous entrez dans votre logement il est brut, mais possède déjà certains éléments : des murs, des fenêtres, des toilettes, une salle de bain…(s’il manque une de ces choses, c’est que vous habitez sûrement à Paris ^^) et des fonctionnalités telles qu’un circuit électrique, un système de chauffage, une typologie d’ouvrants…bref, tout ce que l’on vient d’énumérer c’est ce qui va “rester” tandis que vous, vous risquez de déménager, d’emménager, de louer, d’acheter, de vendre…
Pourquoi je vous explique des choses que vous savez déjà ? Et bien parce qu’il va falloir que nous fassions la différence entre les éléments constituant l’immobilier de la domotique et les éléments qui vont constituer le mobilier. Je m’explique :
Déployer une solution domotique dans une habitation nécessite certains travaux, et cela représente donc un coût, mais cela peut également s’apparenter à un investissement, oui, un investissement ! Car ajouter des fonctionnalités de base à une habitation a pour finalité de faire monter sa valeur immobilière. Mais attention ! Il ne faut pas faire n’importe quels travaux et ne pas installer n’importe quel produit, au risque de ne pas pouvoir, justement, valoriser son habitation.
Quels sont les composants que l’on doit considérer comme immobilier ?
- L’éclairage
- La gestion des énergies hors thermostats intelligents (convecteurs, sèches serviettes, radiateurs hydrauliques, planchers chauffants…)
- Les ouvrants
- La sécurité (détection de fumée, détection de fuites)
Et ce qui est intéressant avec ces éléments dits “immobiliers” c’est que leurs fonctionnalités sont définies et n’ont pas pour vocation à évoluer dans les 10 prochaines années :
- L’éclairage : allumer/éteindre/variation
- La gestion des énergies hors thermostats intelligents (convecteurs, radiateurs hydrauliques, sèches serviettes, planchers chauffants…) : allumer/éteindre/réglage de la température
- Les ouvrants : ouvrir/fermer/position
- La sécurité (détection de fumée, détection de fuites) : c’est plutôt simple à comprendre
Ce qu’il faut comprendre, c’est que pour ces éléments nous avons juste besoin de pouvoir leur passer des ordres (l’intelligence du système sera ailleurs) et qu’ils puissent nous remonter leurs états en temps réel. Ils vous font donc un système fiable, éprouvé, mais le plus important : UNIVERSEL.
Comment réussir à mettre en place un système comme celui-ci alors qu’on ne parle que de marques, de constructeurs, de protocoles ?
C’est là qu’on fait généralement appel à nous (autopromo, nouveautés bientôt disponible:)) : MaSmartHome. Car nous sommes capables de proposer la meilleure solution en fonction des caractéristiques du logement, car oui, même si on aimerait que toutes les habitations se ressemblent, chaque logement est différent : volets roulants filaires ou sans-fil, système de chauffage collectif ou individuel, radiateurs électriques ou hydrauliques…et pour tous ces éléments, nous sélectionnons des modules s’inscrivant dans une vision long terme, et de ce fait, il est très important de ne pas sélectionner des objets connectés !
Pourquoi ?
Parce qu’on a pu le constater, les objets connectés vivent en fonction de leurs constructeurs, sont dépendant de mises à jour, de changement de stratégie, d’un SAV par élément…ce qui va à l’encontre de ce qu’on cherche à faire, à savoir : réaliser un investissement qui perdure dans le temps sur la partie “immobilière” de notre logement. (autopromo) C’est pour cela que nous intervenons généralement auprès des promoteurs, puisque c’est au moment de la construction qu’il est le plus simple et le moins coûteux de déployer la domotique immobilière. En effet, cela nécessite généralement des compétences en électricité, puisque les modules que nous plaçons se cachent soit dans le tableau électrique, soit derrière les interrupteurs et surtout, nous avons industrialisé cette partie : appairage/configuration (qui est chronophage et donc onéreuse, cf Protocoles domotiques : comment s’y retrouver ?) afin de réduire drastiquement les coûts.
Existant depuis quelques années maintenant, les modules permettant de contrôler l’éclairage, les ouvrants, le chauffage…ont prouvé qu’ils pouvaient s’inscrire dans cette démarche temporelle, ce qu’il manquait, c’est une solution qui garantirait leur universalité, car seuls, ils peuvent être dépendant d’une technologie, mais avec une passerelle ouverte, ils deviennent facilement interopérables avec toutes les technologies présentes et à venir ! Comment ?
On pourrait se dire : si on met tous les protocoles dans la même passerelle, nous serions certains d’être compatibles avec toutes les technologies ! Or, d’une part, nous ne pouvons pas anticiper tout ce qui va se passer dans les 10 prochaines années en termes de protocoles (quoique ^^) et d’autre part, cela aurait un impact significatif sur le prix, alors qu’encore une fois, on cherche à minimiser au maximum les coûts et surtout, favoriser la personnalisation en fonction de SES besoins ! Nous avons donc opté pour une solution qui permet, via l’ajout d’un dongle (sorte de clé USB vraiment pas chère) et si cela est nécessaire bien entendu, de pouvoir rendre compatible votre immobilier avec ce que vous aurez choisi en termes de mobilier.
Le système est prévu pour être totalement autonome et fonctionnel pour plusieurs années et il est même possible de le connecter à un service de monitoring/maintenance afin de déceler des anomalies et d’anticiper les dysfonctionnements. Ce qui s’inscrit parfaitement dans une démarche SmartHome au sein d’un SmartBuilding.
Prenons un cas concret : vous acheter un logement (bon ça ne vous arrive pas tous les jours non plus ^^), on vous dit qu’il est domotisé et pourtant, lorsque vous le voyez tel quel, vide, rien ne laisse à penser qu’il y a une quelconque technologie présente (ce qui est bon signe, car cela signifie que tout a bien été réalisé). Maintenant, vous demandez à l’agent immobilier, mais comment je peux le contrôler ? Et la, ce qu’on souhaite entendre, c’est : “comme vous le souhaitez !”. C’est donc maintenant qu’intervient la partie mobilière.
Le mobilier
Car oui, lorsque je rentre dans un logement, je veux pouvoir en faire ce que je veux et y installer mon mobilier. Donc après avoir mis votre lit, votre canapé, votre télévision, vous vous assaillez et vous vous demandez, what’s next ?
C’était également la question que se posaient tous les constructeurs et ils attendaient patiemment de connaître la position et la stratégie des GAFA (cf Apple et Google révèlent enfin leur stratégie smarthome !), car maintenant ils savent (et nous savons) que ce seront eux les mieux placés pour gérer toute la partie interface visuelle et vocale de votre installation, mais également, et c’est le plus important, toute la partie sécurité et configuration.
Pourquoi et comment ?
Vous vous souvenez du film Her avec Joaquin Phoenix ? Où Scarlett Johansson interprète le système d’exploitation qui gère la maison (et pas que !) ou encore Jarvis d’Iron Man ? Et bien, sans vous affoler, Siri, Echo, Google Home et Cortana ont pour vocation de s’y apparenter (encore il y a 5 ans vous auriez rigolé, la vous vous dites : Holy Shit !).
En effet, l’un des points les plus importants concernant la smarthome était de savoir comment nous allions la commander. Alors oui, il y a les smartdevices ! D’ailleurs, chaque constructeur de box domotique, chaque gros promoteur, chaque constructeur d’objets connectés… ont essayé de créer des interfaces : les plus belles, les plus design, les plus simples, mais des études (à vous de les trouver, mais elles existent ! Bon allez, au moins une) ont révélé deux choses :
- Si Google ou Apple vous fournit une application de base vous permettant de réaliser une tâche (calculatrice, agenda…) vous êtes beaucoup moins enclin à aller sur le store pour télécharger une autre application qui fait la même chose (sauf si vous avez des besoins spécifiques, soit un pourcentage inférieur à 10% de la population).
- Après avoir passé le côté gadget et fun, les utilisateurs vont de moins en moins sur l’appli et préfèrent utiliser des raccourcis/télécommandes/boutons/interrupteurs car ils n’ont pas envie de lancer une application pour tout contrôler : ils cherchent la simplicité.
Et c’est là qu’Amazon dévoile un produit révolutionnaire (car fonctionnel) : l’Amazon Echo. La reconnaissance vocale fonctionne tellement bien que le produit est immédiatement adopté alors que les premiers utilisateurs n’ont accès qu’à un nombre limité de fonctionnalités. Il n’aura pas fallu attendre longtemps avant que des acteurs tels que Samsung SmartThings ou Logitech Harmony Home Living deviennent compatibles “out of the box”. Et c’est normal, puisque le Graal permettant de démocratiser la smarthome venait d’arriver : la commande vocale. Pourquoi un tel engouement ?
Parce qu’il est maintenant possible de parler en langage naturel à sa maison, donc cela la rend accessible à tous : enfants, parents, grands-parents ! Qu’elle comprenne, qu’elle puisse aller actionner les fonctionnalités issues des modules mobiliers/immobiliers et qu’elle puisse également vous faire des retours d’états. Alors oui, en France nous exploitons que très peu la reconnaissance vocale (surtout par rapport aux pays anglo-saxons), mais c’est un comportement lié au respect de la vie privée : je ne dicte pas un SMS dans le métro alors que tout le monde peut m’entendre…Mais lorsque je me retrouve chez moi ou dans ma voiture, dans ma sphère privée, je suis plus disposé à utiliser ma belle voix. Ainsi la boucle est bouclée et la course à la maison connectée est lancée.
Revenons donc maintenant à la personnalisation de notre smarthome ! Si vous avez suivi mes derniers articles, vous comprenez que ce qui est génial, en ayant une base domotique immobilière avec une passerelle universelle, c’est que tout ce vous souhaiterez installer à partir de maintenant a été pensé “plug and play” et vous n’avez donc plus besoin, grâce à la stratégie mise en place par Apple, Google, Amazon…et la manière dont ils obligent les constructeurs à gérer la partie authentification/appairage/sécurité, de vous souciez des protocoles où autres problèmes techniques, juste de prendre votre smartdevice, de lancer l’application correspondante à votre solution et de signaler un nouvel arrivant. Celui-ci sera directement disponible dans votre système et vous pourrez lui attribuer un usage, une fonctionnalité, voir l’intégrer dans un scénario sans l’aide de personne ! “PLUG AND PLAY” !
Quelles sont donc les solutions proposées par chacun des acteurs ? (vous retrouverez, dès leurs disponibilités, ces options de personnalisations directement chez nos promoteurs partenaires ! Et si votre promoteur ne vous le propose pas, pas de soucis ! Orientez-le vers nous ! On se charge du reste ! Promis, on vous fera économiser du temps et de l’argent ;))
Apple : l’application “Domicile”, Siri et l’Apple TV
Annoncée à la WWDC 2016, l’application “Domicile” ou “Home” (ça fait plus classe en anglais ^^) fera partie de la prochaine mise à jour d’iOS (10). Cela aura donc, comme impact concret, de voir tous ses iDevices se gratifier d’une nouvelle icône.
En y accédant, l’application va parcourir le réseau en recherche d’objets “Homekit Ready”, et si elle en trouve, va vous proposer de les intégrés à votre système. L’appairage est simple, il suffira de rentrer le numéro inscrit sur votre boîte (ou de le prendre en photo) pour que “Domicile” récupère l’intégralité des fonctionnalités du produit au sein de sa plateforme. Pour vous donner une idée de la “complexité” de la chose, voici un tuto fourni par Philips pour sa gamme Hue avec l’application Algeto Eve App (soeur jumelle de “Home”).
Comme on peut le constater, la grande difficulté va être de bien nommer ses ampoules ! Et… surtout de s’en souvenir ! Mais nous le constatons, il faut en moyenne 3 semaines pour s’habituer à son logement connecté, après, c’est que du bonheur !
Revenons à nos moutons, si vous avez bien vu le document (à partir de la p.82), on peut apercevoir comment nous allons créer nos scénarios :
Ultra simple et efficace ! On peut tout modifier selon nos envies en seulement quelques glissements de doigts, cela ravira plus de 90% de la population ! Et tout le monde sera capable de tester ses propres scénarios et de les changer à souhait.
Un coup d’oeil sur l’application HomeKit pour la partie création de scénarios :
Vous retrouverez donc vos scènes favorites ainsi que vos objets favoris directement dans la barre de notification d’iOS : plus besoin de lancer une quelconque application, AWESOME !
Et bien entendu, cela se retrouvera également sur votre iPad, Apple Watch et certainement sur MacOS !Mais vous l’aurez compris, tout l’intérêt pour Apple d’être au centre de la gestion des objets, c’est de pouvoir utiliser Siri pour simplifier les commandes ! Ainsi, chaque objet ou scène nommée pourra être sollicité par la voix. Et pour l’instant, Apple n’a pas sorti de système permettant d’écouter en continu un ordre vocal que vous soyez dans le salon, la chambre ou les toilettes…oh ! Attendez une seconde ? C’est quoi ce truc sur votre poignet qui vous accompagne partout ? Mais ne serait-il pas une montre ? Et si ! Ne me dites pas qu’Apple va mettre en avant “Home” afin de vous faire acheter une Apple Watch ??! Ahah, les coquinous ! Plutôt que de créer un produit avec micro 360° et un haut-parleur, pourquoi ne pas exploiter directement un produit existant et dont il faut dynamiser les ventes ? Car ce n’est pas joli-joli :
Les anti-Apple crieront au scandale, devoir encore acheter un produit Apple pour bénéficier de la reconnaissance vocale partout…Pas d’inquiétudes, je ferais un bilan des coûts à la fin de chaque solution !
Donc, l’Apple Watch vous permet d’avoir Siri, mais également une télécommande directement sur votre poignet permettant le contrôle de votre maison PARTOUT, enfin partout, tant qu’on est à l’intérieur et que son iPhone est connecté au même Wi-Fi que son installation. Et si vous souhaitez contrôler votre maison de l’extérieure ? Ah ben oui, dans maison connectée, il y a “connectée” !
Et bien devinez quoi, il y a un autre produit de chez Apple qui n’a pas forcément le vent en poupe : l’Apple TV ! Et si celle-ci vous permettez de créer une passerelle lorsque vous n’êtes pas chez vous ? Et mieux : de pouvoir gérer vos scénarios en cas d’absence ? Voilà qui est intéressant et voilà pourquoi la nouvelle Apple TV (4ème génération) sortie il y a quelques mois, s’est également vue affecter Siri (n’oublions pas au passage qu’il s’agit d’un bon lecteur multimédia et d’une “console de jeux”). Ils n’ont pas chaumé chez Apple !
Maintenant, sortons notre calculatrice pour savoir combien cela coûterait d’opter pour une maison connectée personnalisée à la sauce Apple :
Prérequis : posséder un iDevice pouvant supporter la MAJ iOS 10
Contrôle vocal “always on” dans toutes les pièces (sans avoir son téléphone portable dans la main) : Apple Watch (349€)
Contrôle à l’extérieur de l’habitation : Apple TV 4ème génération (179€)
Total : 528€
Pour ce montant, vous avez une bonne base de produits vous permettant en plus des fonctionnalités de base d’une smarthome, d’avoir une montre connectée et un lecteur multimédia/console de jeux. Mais ce qu’il faut noter, c’est que si vous possédez déjà ces éléments, une simple mise à jour logicielle vous permettra d’accéder à la smarthome, rien de plus !
Il vous faudra bien entendu vous procurer d’autres objets connectés compatibles HomeKit si vous souhaitez agrémenter votre logement de nouvelles fonctionnalités, la liste des objets compatibles est sur cette page.
Google : Google Home et Google Assistant
Annoncé au Google I/O 2016, Google Home se veut être votre hub domotique par excellence. Cela n’a échappé à personne que celui-ci reprend le même “concept” initié par l’Amazon Echo, à savoir un “tube” avec des micros permettant l’analyse du son en 360° et une enceinte intégrée. Mais cette fois-ci, il est personnalisable !
Peu de choses ont fuité sur Google Home pour l’instant, je vais donc faire un mix de ce qu’on sait et ce qu’on peut apercevoir dans la vidéo. Je ferais des updates lorsque nous aurons plus d’informations.
Déjà, contrairement à Apple, Google ne nous a pas mis l’eau à la bouche avec une quelconque application. Nous ne savons donc pas comment vont s’intégrer chaque service. Vous vous dites que tout se fera à la voix donc ce n’est pas un souci ! Mais avant d’en arriver là, il faut pouvoir tout paramétrer et configurer, et pour prendre un exemple concret, l’application de l’Amazon Echo n’est pas une réussite, mais tend à s’améliorer ! J’ai donc fait mon travail d’investigation (ahah le melon !) pour vous dénicher ce que pourrait être les bases de Google Home et …. je me suis dit que ce qui pourrait s’en rapprocher le plus, c’est un mix de Google Now (donc Google Assistant à l’avenir) et de l’application qui existe actuellement pour le OnHub ! Car il s’agit en fait de la même chose, sans la reconnaissance vocale, ni le haut-parleur (ça fait beaucoup je sais, mais c’est le max que j’ai trouvé et il y a de grandes chances que je me plante, wait&see)
Aux vues des screenshots, on peut s’apercevoir que le Chromecast ainsi que l’enceinte sont parfaitement reconnus en tant que tel. Et on peut voir également qu’il y a une bonne gestion des devices présents sur le réseau. Cela pourrait donc être le moteur du système, intégrant l’initialisation, l’appairage et la configuration de tout nouvel objet compatible soit via Thread, soit en Wifi, soit en Bluetooth. L’application livrée avec Google Home permettra donc, comme le propose Apple, de pouvoir accéder facilement aux fonctionnalités de chaque élément et de pouvoir créer des scénarios. Google Assistant quant à lui, exploitera ces nouveaux composants et les associera avec l’intégralité des services web proposés, directement contrôlables via la voix, exemple : “lance ma playlist Spotify sur l’enceinte de la chambre”.
On voit par cet exemple la différence entre Apple qui va “contrôler” vos nombreux objets et initier des suites d’actions basées sur leurs fonctionnalités avec des phrases simples : allumer la lumière, baisser la température, faire lecture, lancer la scène X…tandis que Google va interconnecter vos objets à des services : lance la vidéo Youtube de Stuffi sur la télévision du salon, ce qui se formalisera en termes de processus : allumer la télévision du salon, mettre sur l’entrée du Chromecast, prendre le lien de la vidéo Youtube, le “caster” sur le Chromecast du salon.
Pourquoi une telle différence ? Et bien parce que Siri a pris du retard dans son ouverture vis-à-vis des applications tierces. C’est d’ailleurs pour cette raison que les créateurs de Siri ont lancé Viv, et que Viv chez Google n’est autre que Google Assistant. La guerre ne se situe plus autour de la reconnaissance vocale brute, mais dans l’analyse de la structure des phrases et surtout de leurs connexions avec l’intégralité des applications présentent sur votre smartphone.
On le sait, le Chromecast se vend comme des petits pains et l’arrivée du Chromecast audio a amplifié le phénomène. Les tarifs y sont certainement pour quelque chose, mais après avoir vu la vidéo du Google Home, on comprend que le géant du web a décidé d’enfoncer le clou une fois pour toutes. En effet, lorsque l’on voit les possibilités offertes par les différents produits et leurs prix, on en vient à remettre en question des solutions pourtant ultras complètes comme Sonos. Car oui, depuis le premier lancement de la gamme Sonos, rien n’a vraiment évolué : enceintes Play 1 à 200…euh 229€, Sonos Connect à 399€ et toujours pas une API digne de ce nom.
Quant à elle, l’offre Google Cast, ne cesse de s’élargir et surtout s’intègre à différentes marques, proposant des caractéristiques répondant aux besoins et aux budgets de chacun. Ainsi, la question se poserait presque de basculer sur des enceintes comme LG NP8340 à 109€ (équivalence Sonos Play 1 à 229€), LG NP8540 à 125€ (équivalence Sonos Play 3 à 349€), LG NP8740 à 175€ (équivalence Sonos Play 5 à 579€) possédant en plus des fonctionnalités supplémentaires (Bluetooth/NFC) mais qui ont encore des problèmes de stabilité qu’on espère vite résolue. Enfin l’équivalence du Sonos Connect (à 399€) pour ce qui est de mon utilité correspond à un Google Chrome Cast Audio à 39€.
Bref, je vous ai fait le calcul et pour une enceinte de chaque, chez Sonos c’est 1556€ et avec LG + ChromeCast Audio c’est 446€…sans compter le fait qu’avec Google Home, vous pourrez tout contrôler ultra simplement !
Pour la partie vidéo, c’est pareil, les différents produits compatibles vous permettent de faire en fonction de vos besoins et budgets. Si votre besoin s’arrête à de la lecture de fichiers multimédias, optez pour le Google ChromeCast à 39€, si vous êtes plus exigeant, optez pour une Android TV telle que la Nvidia Shield à 199€, elles s’intégreront toutes les deux parfaitement dans votre système multiroom audio/vidéo !
Pour ce qui est de la partie objets connectés, même si Google n’a pas affiché comme Apple la liste de tous ses partenaires qui seront compatibles avec Google Home, on peut tout de même penser que le travail initié par “Works with Nest” sera réutilisé ainsi, il suffit de se rendre sur cette page pour vous donnez un petit aperçu de la liste des prétendants et également regarder qui fait parti de la Thread Alliance (car cela m’étonnerait que les membres ai dépensé de l’argent pour rien).
Maintenant, sortons notre calculatrice pour savoir combien cela coûterait d’opter pour une maison connectée personnalisée à la sauce Google :
Prérequis : posséder un smartphone Android ou un iDevice (oui oui, Google livre aussi ses applications sur iOS comme Google Now ou encore GoogleOn)
Contrôle vocal “always on” dans toutes les pièces (sans avoir son téléphone portable dans la main) : Google Home (prix estimé 180€) * nombre de pièces concernées ou 1 Google Home + 1 smartwatch sous Android (ex : Moto 360 2 à 299€)
Contrôle à l’extérieur de l’habitation : Google Home (180€)
Total : à partir de 180€ (+ si vous souhaitez rajouter des Google Home dans chaque pièce)
Contrairement à Apple qui réutilise ses produits existants, pour basculer sur la solution de Google, il faudra débourser au minimum le prix du Google Home ! Mais vous bénéficierez d’une enceinte pouvant vous diffuser de la musique mais également pouvoir recevoir des notifications vocales issues du système ou faire vos propres TTS (text-to-speech).
Amazon : Echo + Samsung SmartThings ou Echo + Logitech Harmony
Amazon Echo
Amazon est le premier à avoir dégainé sur la partie reconnaissance vocale au sein de l’habitat avec l’Amazon Echo. L’innovation provenez d’une part des micros utilisés : permettant d’entendre et de reconnaître la voix d’une personne peut importe l’endroit où elle se situait dans la pièce, et d’autre part la qualité de l’analyse et le temps de réponse quasi instantanée. Lorsque l’on sait que la page Amazon.fr qui pèse 5.9Mo se charge en 1.87s (vous le saviez pas hein !), on comprend mieux comment ils ont réussi à optimiser le traitement et le transfert de données de l’Amazon Echo. Vincent vous avez fait un test et vous présentez en conclusion qu’il s’agissait d’une révolution dans le milieu de l’IoT, et ce fut le cas !…jusqu’à l’arrivée des concurrents xD
En effet, l’Amazon Echo, disponible maintenant depuis plus de 2 ans aux US, n’a toujours pas réussi à sortir de ses frontières. Je suppose que la raison principale est qu’étant arrivés en dernier dans la course, ils n’avaient pas le recul et l’expérience nécessaire pour supporter d’autres langues, alors qu’Apple et Google capitalisent avec Siri et Google Now à l’international depuis un bout de temps. De plus, même si les gars de chez Amazon sont ultras bons en logistique, on s’aperçoit vite qu’en design, il y a encore du chemin. Alors je comprends parfaitement la stratégie employée sur leur site internet et qui vise à donner le maximum d’informations à l’utilisateur pour garantir une conversion optimale vers l’acte d’achat, par contre je suis très septique en ce qui concerne l’application d’Alexa qui nécessiterait un passage dans les mains d’UX designers. Enfin, pour rendre la plateforme attrayante, il a fallu aller chercher les développeurs afin de leur permettre de créer des “skills”, dans le but d’étendre le champ des possibilités de la bête.
On se retrouve donc aujourd’hui avec un outil très performant, déjà en vente (bon, uniquement aux US), mais qui manque d’une application “user friendly” et surtout, d’une réelle intégration au sein de la smarthome. Et bien devinez quoi ?! Il y en a pour qui ces informations ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd ! Deux acteurs, j’ai nommé Samsung SmartThings et Logitech, qui ont pu se sentir lésés par les annonces de Google et Apple en voyant le marché de la smarthome leur glisser entre les mains alors qu’ils avaient fait, tout comme Amazon, le travail de fond : se lancer les premiers sur le marché de masse, ont décidé de prendre les devants et de joindre leurs forces à celles d’Amazon.
Car ils ne l’avaient certainement pas vu venir ! Que Google et Apple allaient sortir de leur chapeau des “hubs domotiques” et aller s’imposer sur le marché. SmartThings et Logitech n’ayant pas investit dans la reconnaissance vocale, ils se sont retrouvés à devoir envisager d’utiliser celles de Apple et Google, alors qu’ils proposent pour le reste, des produits concurrents aux leurs…stratégiquement, ce n’est pas top. Du coup, pourquoi pas utiliser la reconnaissance vocale d’Amazon (et aussi leur force de vente au passage) combinait à leurs solutions matérielles, dont l’atout principal est d’avoir une liste importante de produits compatibles immédiatement, le tout, assorti à leurs applications, afin de créer simplement une multitude de scénarios ? Et bien, c’est ce qu’ils ont fait et nous obtenons au final une solution smarthome complète, qui n’a rien à envier à celle des autres !
Nous le savons, le “time to market” est très important ! Apple et Google ont laissé filer leurs stratégies sans qu’elles soient “acquérable” (ça existe!) immédiatement. Amazon, SmartThings et Logitech ayant déjà leurs produits en vente ont donc une carte à jouer. Et cela ne m’étonnerait pas que l’été soit propice au lancement de ces offres ailleurs qu’aux US pour gagner des parts de marché avant le lancement d’iOS 10 en automne et Google Home avant la fin de l’année.
Que proposent donc ces acteurs ?
Samsung SmartThings
On ne présente plus l’offre de Samsung SmartThings (que j’ai d’ailleurs décrite en détail sur le blog de Domadoo), mais si vous êtes flemmard, je vais tout de même vous faire un petit récapitulatif.
Samsung SmartThings propose une box domotique équipée de 3 protocoles : le Z-wave, le Zigbee et le Bluetooth. La plateforme se veut open-source et possède donc une grande communauté de développeurs très disponibles pour permettre l’intégration rapide de tout nouvel objet connecté ayant une API. Ainsi, l’on retrouve sur cette page l’intégralité des produits compatibles, et vous pouvez vous rendre compte par vous-mêmes, c’est plutôt pas mal ! Disponible sur Android, iOS (Apple Watch), Pebble… et même Windows Phone (!), SmartThings dispose donc de tous les arguments pour s’intégrer dans une maison plurisystème d’exploitation ! Sa gestion des scénarios a dû inspirer celle d’Apple tout comme la possibilité de personnaliser son environnement.
L’autre force de Samsung SmartThings, c’est qu’il y a Samsung dans son appellation. Ainsi, Samsung étant également un gros fabricant d’électroménagers, tout a été pensé pour qu’ils s’intègrent parfaitement à leur système. D’ailleurs, sachez que dans toutes les nouvelles télévisions SMART de la marque, SmartThings est présent, et il ne suffira que d’une mise à jour pour l’activer et d’un dongle Z-wave/Zigbee, si vous optez pour des modules communiquant via ce protocole. Même si le hub est attendu pour 99€, les nombreux possesseurs de TV connectées Samsung se réjouiront de ne pas avoir à débourser cette somme pour profiter de leur maison connectée.
SmartThings est le premier à avoir joué le jeu de l’intégration dans l’Amazon Echo, et c’est pour cela que celle-ci est totalement fonctionnelle “out of the box”. Il vous suffit simplement de vous rendre dans l’application Alexa, puis dans la zone smarthome pour trouver un bouton “connexion à SmartThings”. L’Amazon Echo devient donc immédiatement le contrôleur vocal de votre installation et il n’y a plus qu’à formuler ses requêtes pour que celles-ci transitent d’une plateforme à l’autre, de manière instantanée. On retrouve donc un fonctionnement similaire à Siri avec les divers objets : “allume la lampe du salon”, “change la température pour 25°C”, “lance la scène bonne nuit”…
La solution Amazon Echo + SmartThings est donc très séduisante. Sortons maintenant notre calculatrice pour savoir combien cela coûterait d’opter pour une maison connectée personnalisée à la sauce Amazon/SmartThings :
Prérequis : pas de prérequis puisque SmartThings est disponible sur quasi tous les systèmes d’exploitation (après, il faut pour l’instant habiter aux US pour acheter l’Amazon Echo)
Contrôle vocal “always on” dans toutes les pièces (sans avoir son téléphone portable dans la main) : Amazon Echo (180€) + X * Echo Dot (90€) ou X * Echo Dot (90€)
Le système peut également fonctionner sur des smartwatch, voir Amazon Alexa est dans le Pebble Core ! qui nécessite un micro extérieur ou directement sur les nouvelles Pebble équipées d’un micro : la retranscription du résultat se fera par écrit.
Contrôle à l’extérieur de l’habitation : Hub Samsung SmartThings (99€)
Total : à partir 189€ (variable si vous souhaitez rajouter des Echo Dot dans chaque pièce)
Pour ce montant vous n’avez rien de plus que des systèmes de contrôle. En connectant votre Echo Dot à vos enceintes, vous allez pouvoir obtenir des retours de la part d’Alexa, voir écouter de la musique. Si vous optez pour un Amazon Echo à la place d’un Echo Dot, vous aurez une enceinte prête à diffuser votre musique. Enfin, tout comme les autres solutions, il va ensuite falloir acquérir les objets connectés qui vont avec.
Logitech Harmony Living Home
Le cas Logitech est plutôt intéressant. En effet, nous savons que chez eux, ils pensent depuis un moment à la smarthome mais on avait jusqu’à présent des difficultés à les positionner sur la carte des acteurs du logement connecté. En effet, à chaque gros évènement (CES, IFA…), nous avons le droit à une nouvelle solution, parfois même remplaçant des solutions qui étaient annoncées à des évènements précédents, mais qui n’ont jamais été commercialisées. Vous trouvez ça complexe ? Nous aussi !
En effet, rien que dans la gestion des noms de chacun de leurs hubs et télécommandes, cela est “barbifiant” ! Entre le “harmony hub”, le “ultimate harmony hub”, la “harmony living home”, la “harmony elite”, la “harmony pro”, la “harmony ultimate one”, le “harmony home hub extender”…Même dans le “milieu”, quand je demande à un pote :
- “Tu as quoi comme télécommande Logitech toi ?”
- “J’ai la… Harmony… One ! Avec le…Harmony…Ultimate Hub ! Attends ! Non ! Je crois que j’ai l’Harmony Touch One avec le Harmony Hub de base”
- “Ok…donc tu as le hub le moins cher ?”
- “Ah ben non, le Harmony Hub coûte 129€ alors que le Harmony Ultimate Hub 99€”
- “What ???”
C’est véridique ! Allez voir leur page produits France et US ! Sans déconner les gars ? Vous ne pouviez pas simplifier un peu la chose ? J’imagine que même vous, dès que vous recevez un nouveau produit, les mecs de l’équipe marketing se disent :
- “On a la nouvelle Harmony Living Home Colors qui vient d’arriver de Californie !”
- “Putain Jean-Marc, t’as fait un mix avec la gamme Philips Hue là !”
- “Shit !”
Bon, passez ces moments hilarants, on cherche vraiment à comprendre où ils souhaitent en venir et je vais tenter de vous apporter une réponse :
Tout d’abord, je trouve ESSENTIEL d’avoir une télécommande universelle chez soi ! Dès que vous avez plus de 2 objets multimédias, cela vous évite de jouer entre les télécommandes, les piles et les “mais la Freebox est sur quelle source HDMI ?”. Mais surtout, une télécommande, ça parle à tout le monde, si une personne vient chez vous et qu’elle souhaite regarder la télévision, écouter de la musique, allumer les lumières Philips Hue et que vous n’avais pas laissé une tablette sur la table avec une application ouverte simple et claire (oh les loosers !), vous allez vous retrouver à expliquer que pour regarder la Free, il faut : allumer la TV, mettre sur EXT2, allumer l’ampli, mettre sur la source HDMI 1 et ensuite vous faites tout avec la télécommande de la Free (si Xavier Niel passe par là : Pleeeeeeeease, on sait que la prochaine Freebox se voudra domotique, mais SVP, permettait déjà le contrôle de celle-ci via une autre télécommande ! Ne nous obligez pas à acheter un dongle infrarouge ! Surtout, qu’une fois sur 5 votre box ne veut pas démarrer si on n’utilise pas la télécommande originale, même via votre app ! Voilà, c’est dit !). Donc chiant non ? Alors que si vous laissez votre télécommande Harmony Ultimate sur la table, la personne qui l’a prendra verra les différentes scènes et n’aura qu’à appuyer sur “Regarder la Free”, “Changer l’ambiance lumineuse” ou “lancer la playlist” et tout ira tout seul ! En même temps, après avoir mis 349€ dans une télécommande, c’est le MINIMUM que l’on peut attendre d’elle ! Personnellement j’attends avec impatience de voir ce que propose Neeo, mais revenons à nos moutons.
Valentin nous a annoncé que Amazon Alexa arrive sur les appareils domotiques de Logitech, qu’est-ce que cela nous apprend ? Et bien que tout comme Alexa et SmartThings, nous allons bientôt pouvoir contrôler les objets ou les scènes créées grâce à la solution Logitech Harmony via l’Amazon Echo “out of the box”. En effet, tout comme SmartThings, l’application Logitech possède un “moteur de scénarios” appelé “activités”, ainsi, le partenariat vient combler, encore une fois, le manque de l’Amazon Echo. Vous allez donc pouvoir créer des “activités” à partir des objets compatibles avec la télécommande et les lancer simplement via une commande vocale. Logitech s’empresse donc de faire grossir cette liste de produits compatibles et propose même avec son Harmony Home Hub Extender de venir contrôler en direct des modules ZigBee et Z-wave. Mais les fréquences étant différentes entre les US et l’Europe, nous ne savons pas quand celui-ci sera disponible dans nos contrées.
Pourquoi opter pour Logitech alors ?
Parce que si vous avez l’intention d’acquérir une télécommande universelle et que vous possédez des objets connectés que vous désirez déclencher manuellement (Philips Hue, Sonos, Nest, appareils multimédias…) et pas via des automatisations : “dès que je pars, étendre tous les appareils multimédias, activer l’alarme”, et bien la solution de Logitech peut parfaitement convenir ! Car pour le reste, la gestion des conditions et des objets connectés autres que ceux dédiés à la partie “confort” n’est pas encore super bien intégrée.
Ok donc, je comprends que ce n’est pas LA solution domotique à plébisciter, mais si je souhaite avoir une télécommande universelle ?
Alors, soit vous faites comme moi et vous attendez patiemment que Neeo ou Senic sortent leurs produits. Soit vous pouvez utiliser la solution Harmony en passerelle. Kesako ? Tout comme Alexa peut déclencher, par des actions vocales, des “activités” de Logitech et bien vous pouvez faire la même chose en combinant Alexa avec SmartThings avec Logitech “out of the box” !
Du coup, vous dites à l’Amazon Echo : “lance la scène Je m’en vais”, cela va déclencher le scénario de la SmartThings qui va aller enclencher votre alarme, baisser vos volets roulants, mettre le thermostat connecté en “départ” et ensuite elle va aller déclencher la scène “départ” de Logitech qui va donc éteindre tous vos appareils multimédias ! Pas simple, cher, mais fonctionnel ! (il existe peu de solutions de contrôle infrarouge faciles à mettre en place et pas chères…)
La solution Amazon Echo + Logitech Harmony Home Living n’est pour moi pas la plus complète, mais posséder une télécommande universelle simple donnant la possibilité de gérer vos appareils multimédias et vos “ambiances” lumineuses et sonores est essentielle. Sortons maintenant notre calculatrice pour savoir combien cela coûterait d’opter pour une maison connectée personnalisée à la sauce Amazon/Logitech :
Prérequis : Posséder un device sous iOS ou Android (après, il faut pour l’instant habiter aux US pour acheter l’Amazon Echo)
Contrôle vocal “always on” dans toutes les pièces (sans avoir son téléphone portable dans la main) : Amazon Echo (180€) + X * Echo Dot (90€) ou X * Echo Dot (90€)
Contrôle à l’extérieur de l’habitation : Harmony Companion (149€, mais il s’agit de la télécommande sans écran, ça perd de son intérêt, mais la solution au-dessus est à 349€ pour l’Harmony Elite ou 229€ si vous optez pour un combo Harmony Touch/Harmony Ultimate Hub –> je vous avais dit que c’était chiant !)
Total : à partir 239€ (variable si vous souhaitez rajouter des Echo Dot dans chaque pièce)
Bonus : les boutons connectés
On vient de parler de télécommande, de contrôle vocal, mais si je me retrouve dans la chambre en pleine nuit, avec ma conjointe qui dort paisiblement et que je souhaite déclencher une action sans avoir à sortir mon téléphone, utiliser ma smartwatch, parler ou prendre dans mon lit une télécommande universelle ? Et bien c’est là que les boutons interviennent (pas l’acné hein!) !
On voit apparaître depuis peu des boutons ultras simples, car ayant un usage unique : être pressé, mais pouvant faire beaucoup plus avec un peu de jugeote (je ne connaissais pas l’orthographe de ce mot non plus !) !
Avant de rentrer dans le détail voici une petite vidéo de présentation du Niu de NodON :
Dans le même esprit, vous pourrez retrouver le Flic ayant réalisé une campagne Indiegogo à 957 144$ (rien que ça !). Quelles sont les particularités de ces boutons ?
Tout d’abord ils fonctionnent en Bluetooth ! Donc très facilement connectable à votre smartdevice ou à des solutions que nous avons évoqué plus haut. De plus, l’arrivée du Bluetooth 5.0 va apporter son lot de nouveautés : plus rapide, plus longue portée, et peut de personnes en ont parlé mais… maillé ! (cf Protocoles domotique : comment s’y retrouver ? pour comprendre ;)). Ils sont positionnable partout, mais vraiment PARTOUT ! Le Nui étant étanche, vous allez pouvoir le mettre sous la douche et ainsi déclencher ce que vous voulez, l’interrupteur 2.0 en somme !
Mais revenons à mon entrée dans la chambre alors que ma copine dort. Je souhaite passer en “mode nuit”, qui correspond à l’extinction de tous mes appareils multimédia, la fermeture des volets du salon et du passage de l’éclairage automatisé à 30%. Et bien en cliquant sur le Nui, qui est un déclencheur enregistré dans mon système, cela lance le scénario. Bon cool, mais ton bouton, il est utile qu’une fois : UN bouton = 1 fonction…
Et bien c’est là où la jugeote intervient ! Je veux que ce scénario se déclenche uniquement lorsque j’appuie sur le bouton et qu’il est entre 20h et 6h du matin ! S’il est entre 6h et 12h, je souhaite que lorsque j’appuie, il lance le scénario “réveil” ! Qui lui, ouvre les volets, remet l’éclairage à 100%, lance ma petite playlist matinale, réactive mes prises connectées. UN bouton = 2 fonctions !
Mais ce n’est pas tout ! Je peux également mettre un scénario “Power nap” (c’est une sieste de 15 à 20min, nécessaire quand on travaille plus de 13h par jour…MELOOOOON !) se déclenchant si j’appuie sur le bouton entre 12h et 20h ! Du coup, cela vient juste fermer le volet de la chambre et peut même enclencher une minuterie qui, au bout du timing défini, va rouvrir le volet et lancer une musique. UN bouton = 3 fonctions ! Et si le bouton supporte les doubles appuis et les appuis longs, vous multipliez les fonctionnalités par 3 !
Reprenons maintenant l’exemple de ma copine qui s’est couchée avant moi. En positionnant un bouton de chaque côté du lit (les deux étant configurés de la même façon) on peut donc faire les scénarios suivants :
Le premier qui se couche appuie une fois sur son bouton et met donc la maison en mode “se coucher”, ce qui signifie qu’elle n’éteint pas les appareils multimédias du salon (si je continue à regarder la télévision), que les lumières automatisées continuent de s’allumer à 100% (si je dois ranger tout ce qui traîne dans la cuisine…. bon, c’est elle qui le fait, j’avoue !), que les volets du salon restent ouverts (on a une vue sympa la nuit) mais par contre, ça vient fermer le volet de la chambre et désactiver l’automatisation de l’éclairage dans la chambre aussi.
Lorsque c’est mon tour d’aller me coucher, et bien si je fais un appui court sur mon bouton, cela va relancer le mode “se coucher”, c’est inutile car il est déjà en cours. Par contre, si j’effectue un appui long, et bien là je vais déclencher le mode “nuit”, qu’on a vu précédemment !
On peut faire exactement la même chose le matin ! Le premier qui se lève appuie une fois sur son bouton et va donc remettre l’éclairage à 100% et ouvrir les volets du salon, mais tout en laissant celui de la chambre fermée et l’automatisation de la chambre désactivée. Elle n’a plus qu’à se préparer (comptez environ 1h… Ahah c’est faux ! c’est moi qui met 1h xD) et à partir ! Quand c’est à mon tour de me lever, je n’ai qu’à faire un appui long pour que je déclenche le mode “réveil” cité au-dessus. Et l’inverse fonctionne exactement de la même manière (c’est moi qui me lève en premier, j’appuie une fois sur le bouton etc etc, puis elle se lève ensuite, fait un appui long sur le siens et ça enclenche le mode “réveil”) Génial non ? Simple, pas cher et peut couvrir ENORMEMENT de cas, avec un peu de “jugeote” bien entendu 🙂
Conclusion
Vous venez d’avoir une formation accélérée de ce que va devenir la maison connectée dans les prochains mois ! Et ce qui est vraiment cool, c’est qu’elle est pensée pour être le plus accessible possible, que ce soit financièrement ou techniquement ! Un régal !
Gardez bien en tête également la différence entre la domotique dite immobilière et la domotique dite mobilière. En effet, tout ce qui va nécessiter un investissement de votre part pour faire des travaux sur les circuits électriques doit se voir affecter à de l’immobilier, exemple : rajout du contrôle du garage ou portail (pour que ça reste un investissement et non pas une dépense). Dans les solutions présentées en mobilier (SmartThings, Harmony Hub Extender), vous constatez qu’ils ont la capacité de contrôler de l’immobilier, via le protocole Z-wave notamment. Donc pourquoi avoir une passerelle pour l’immobilier dans ce cas là ? Et bien parce que ces solutions ont pour vocation à vous suivre, et dans le cas contraire, vous ne pourrez peut-être pas les imposer aux vacataires suivants. Ce qui signifie que tout le travail d’appairage et de configuration que vous avez effectué ou fait effectué se retrouve être totalement caduc. Le vacataire suivant va devoir de nouveau accéder aux différents modules (donc enlever les interrupteurs, retirer les convecteurs…), un à un, afin de pouvoir les désappairer de VOTRE système mobilier, pour de nouveau le réappairer avec SON système, si son système est compatible avec ce même protocole évidemment ! Ce qui ne sera pas forcément le cas…Vous ne pourrez donc pas valoriser cette installation.
Ainsi il faut donc bien conserver une partie indépendante, intemporelle et qui peut se transmettre entre les “vacataires” du logement, tout en garantissant une valorisation du bien. Tandis que l’autre vous permet de personnaliser votre logement selon vos envies, votre budget et avec ce que vous possédez déjà ! Bienvenue dans la SmartHome 3.0 !
par Angelo
il eut été honnete de noter qu’il s’agissait d’un publi rédactionnel. Tous les intégrateurs domotique dignes de ce nom, sont capables de proposer des prestations identiques…
Heelo Bob, Angelo est un membre de l’équipe de Stuffi depuis son lancement, et je ne pense pas qu’il y ait de soucis de le mettre en avant pour le bon travail qu’il fait avec MaSmartHome. Et ce guide apporte beaucoup aux novices, je pense que personne ne peut affirmer le contraire… Et oui, tout bon intégrateur domotique sait cela, mais c’est bien de l’expliquer à tous 🙂
De plus Bob, j’ai bien pris le soin d’introduire l’autopromo par le terme… “autopromo” ! (franchement, il n’y a pas plus honnête non ?!)
Et je suis plus que d’accord concernant les intégrateurs domotiques ! Heureusement ! Puisque MaSmartHome s’appuie sur un réseau national d’intégrateurs domotiques labellisés (peut-être bientôt vous ?) pour lesquels nous avons développé des outils métier spécifiques (oui oui !) visant à simplifier et optimiser le déploiement de nos solutions de A à Z ! (ex : suppression de la phase d’appairage, configuration automatisée de la passerelle à partir de notre configurateur –> je peux tout vous expliquer en détail !) toujours dans le but de réduire les coûts et proposer les meilleurs tarifs à nos clients 😉
Bonjour Angelo et bravo pour tes articles que je viens de découvrir et que je trouve vraiment très bien. Notamment celui-ci.
Il me reste toutefois des interrogations concernant la “passerelle” entre la partie immobilier et mobilier. Comment puis-je être sur que mes volets et fenêtres de toît seront pilotés avec HomeKit? Il faut bien que mon fabricant de volets ou de fenêtres prenne en compte la compatibilité HomeKit non?
Merci par avance de ta réponse.
Bonjour @Simon !
C’est une excellente question ! En fait, il existe des solutions qui permettent de transformer un de tes modules en un module pouvant être compatible Homekit et c’est cette passerelle que nous utilisons chez MaSmartHome : https://www.jeedom.com/blog/?p=3389
L’article est un peu technique mais il te permettra de comprendre la logique 😉
J’espère avoir répondu à ta question !
Merci beaucoup pour cet article!
Je suis québécois (Canada) et je m’intéresse à la domotique depuis peu.
J’ai trouvé ce tour d’horizon très enrichissant et je me promet bien de vous suivre pour en apprendre d’avantage avant de faire des choix !
Merci beaucoup Richard !
Angelo
Bonjour,
Tous ont des protocoles prioritaires ? Je ne peux pas avoir du Google et de l’Apple interconnecté chez moi si j’ai bien suivi ?
Parce que l’intérêt d’une domotique à mon sens c’est de pouvoir acheter n’importe quel objet qui m’intéresse d’un fabriquant quelconque et de le lié à mon installation déjà existante.
Parce que demain j’achète une maison que j’équipe en Apple, et dans les 5 ans je revend mais l’acheteur et orienté Google, je perd la vente… C’est dommage que c’est groupes ne sorte pas des objets interconnectables. (Si bien sur si j’ai bien compris tous ce que j’ai lu)
Merci de vous lire.
Cédric
Bonjour Cédric,
En fait justement, l’intérêt de séparer la domotique mobilière de la domotique immobilière permet de définir que tout ce qui sera immobilier sera neutre et donc totalement compatible avec Google ou Apple tandis que la partie mobilière sera en fonction de tes smartdevices et donc sera orienté vers l’un ou vers l’autre OU les deux en utilisant des produits qui ont la double certification (ex : Philips Hue)
Bonjour
Juste pour dire que ce guide est top
Juste je voudrais savoir si il est possible d avoir le zwave en france avec la box samrtthings car je l ais fais importer et il ne marche pas
Tres bonne box et simple a installer
Bonjour
Je me suis fait importer la box smartthings mes le zwave ne fonctionne pas en Europe,
Je voudrais savoir si c est possible de rajouter un module zwave pour qu’il fonctionne ??
Sinon c’est une box top