En se basant sur les données du bracelet connecté Fitbit que portait la victime, les autorités de San Jose ont pu recouper les indices de l’enquête en cours et retrouver son meurtrier.
Ce n’est pas la première fois qu’un objet connecté est utilisé dans une enquête pour meurtre afin de confirmer les dépositions des témoins, mais les cas sont toujours aussi impressionnants. Cette fois-ci, l’affaire portait sur le meurtre de Karen Navarra, 67 ans. Décrite comme vivant une vie de « reclus » par ses proches, elle était la belle fille de Tony Aiello, qui a rapidement nié l’avait assassinée au mois de septembre.
Néanmoins, la police a rapidement remarqué que la victime portait un bracelet connecté de la marque américaine Fitbit. De fait, les autorités ont pu constater que le rythme cardiaque de Karen Navarra avait largement augmenté vers 15h20 avant que celui-ci ne chute subitement à zéro. Si Tony Aiello a nié le meurtre, sa voiture a été aperçue par des caméras aux alentours de la maison de la victime vers l’heure du meurtre. En combinant ces deux informations, son statut de coupable ne faisait plus de doutes.
Au mois d’avril, une enquête exploitant les données d’une Apple Watch avait permis de retrouver le meurtrier d’une australienne décédée à son domicile en 2016. En effet, la montre connectée avait révélé des données similaires à celles du bracelet connecté Fitbit exploité dans la dernière affaire. De fait, les autorités avaient constaté que le rythme cardiaque de la victime avait largement augmenté avant qu’il ne chute à zéro près de sept minutes plus tard.
Force est de constater que les objets connectés et les données qu’ils contiennent deviennent de réelles pièces à conviction lorsqu’il s’agit de démentir ou de confirmer la version d’un accusé.
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