Marc Zuckerberg , le PDG créateur de Facebook qui a récemment racheté Oculus VR, va devoir témoigner à la barre pour répondre d’accusations très sérieuses.
Oculus VR est poursuivit par Zenimax Media, développeur de jeux vidéo américain, qui clame haut et fort que l’Oculus Rift repose sur des technologies volées aux employés de Zenimax.
La firme a porté plainte contre Facebook il y à 2 ans, et le procès a finalement débuté le 9 janvier à la cour de Dallas au Texas.
Le cœur des accusations est centré sur John Carmack, le directeur de technologie d’Oculus. Ce dernier était associé à Zenimax avec lequel il a crée id Software, une filière de jeux vidéo à laquelle nous devons les célèbres jeux Doom et Quake.
Zenimax accuse les cadres d’Oculus d’avoir, en toute connaissance de cause, volé son logiciel et ses secrets de fabrications par l’embauche de Carmack et cinq de ses employés.
Carmack aurait violer sa clause de confidentialité le liant avec Zenimax en divulguant des informations confidentielles, qui ont été utilisées pour créer la base du logiciel VR d’Oculus.
La défense de Zenimax qualifie cet acte comme “Un des plus grands hold-up technologiques”.
Le porte-parole d’Oculus, quant à lui, dit la firme “déçue qu’une autre entreprise utilise un tribunal avec gâchis pour essayer de s’attribuer le mérite d’une technologie dont elle n’avait ni l’ambition, ni l’expertise, ni la patience de construire.”
Zuckerberg prendra la parole ce jeudi pour défendre ses arguments, suivi de Palmer Luckey, le co-fondateur d’Oculus.
Zenimax réclame 2 milliards de dollars de dommages et intérêts pour réparer ce qu’il estime être une injustice.
Oculus s’est fait racheter 2 milliards de dollars par Facebook, qui a également investit 800 millions dans la firme pour les salaires des employés impayés.
Facebook se défend en disant que ces accusations n’ont aucun mérite et que l’entreprise attente ce procès simplement parce qu’elle a laissé passer l’occasion d’investir dans Oculus avant que Facebook ne le fasse.
D’après le porte-parole d’Oculus, l’entreprise a investi énormément de temps et d’argent dans la réalité virtuelle car cela peut considérablement changer la façon dont les gens communiquent et interagissent.
Facebook estime que Zuckerberg n’a pas à divulguer d’informations concernant l’acquisition d’Oculus, mais le juge a rejeté cette requête.
Le procès va durer 3 semaines durant lesquelles les employés d’Oculus vont témoigner pour défendre la légitimité de leurs créations.
Une analyse de la cessation de l’entreprise sera effectuée. Le tribunal va tenter de déterminer si les logiciels ont bel et bien été volés par Carmack ou si Zenimax essaye de s’attribuer de faux mérites.
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