L’Autorité de Régulation des Communications (ARCEP) et le Conseil Général de l’Économie (CGE) viennent de publier une nouvelle édition du baromètre du numérique. Étudiés pour la première fois dans ce rapport, les objets connectés semblent jouer une place encore marginale dans la vie des français…
Dans ce nouveau rapport de l’ARCEP, la première question traite des objets connectés dans la domotique. Si les personnes interrogées sont clairement conscientes de l’intérêt qu’ils représentent et veulent les adopter (+8% entre 2011 et 2015, à 33%), peu de sondés n’en possède à l’heure actuelle. Le nombre de propriétaires, bien que minime, est en forte croissance : il passe de 4 à 6% en l’espace de 4 années. C’est une petite satisfaction pour tous ces fabricants français qui connaissent un vrai succès dans la domotique, à l’instar de Netatmo qui a levé 30M€ récemment pour financer son développement.
Profil type : jeune homme, citadin et bien éduqué
Quant aux objets connectés destinés à la santé et au bien-être (ce qu’on appelle également le “Quantified Self”), ils sont bien plus populaires puisque 28% des sondés se disent intéressés par ces produits. Ce sont également 21% des Français qui se disent intéressés par les capteurs mesurant le sommeil à l’instar du Jawbone UP3 ou du Withings Aura. 24% sont aussi tentés par les balances connectées, dont la plus populaire à l’échelle mondiale reste incontestablement la française de chez Withings. S’il fallait dresser maintenant un portrait robot de l’utilisateur type d’un objet connecté, il aurait moins de 25 ans, serait un homme vivant en ville, et aurait fait de longues études (cf graphiques ci-dessous).
Plus généralement, si les objets connectés dans la domotique n’inquiètent pas vraiment les Français, ce n’est pas le cas des objets connectés pour la santé : 83% des sondés craignent une utilisation commerciale des données qui sont enregistrées.
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