Lors de la Keynote en mars dernier, Tim Cook a présenté un nouveau framework baptisé ResearchKit dont l’objectif est de mettre à disposition des chercheurs les données d’utilisateurs d’iPhone (moyennant leur consentement, évidemment…) pour leur permettre ensuite d’analyser des données en masse, et faire avancer la recherche.
Si le programme avait été annoncé, il n’était pour l’heure pas disponible et seules six applications avaient été développées dans ce cadre. Pour toutes les citer, voici ce pour quoi elles collectent les données : l’asthme, le cancer du sein, les accidents cardio-vasculaires, le diabète, et la maladie de Parkinson. Un communiqué de presse officiel annonce aujourd’hui la disponibilité de ResearchKit pour tous les développeurs qui souhaitent soutenir la recherche. Ces derniers auront la possibilité de créer une application qui pourra alterner enquêtes auprès du grand public, ou exercices physiques.
Dans la conférence animée par Tim Cook, on avait notamment l’application dédiée à la maladie de Parkinson en action, qui demandait à l’utilisateur de tenir un son sur la durée pour enregistrer les tremblements dans la voix. Outre la voix, les performances physiques pourront aussi être mesurées et enregistrées. Mais ce n’est pas tout : ResearchKit est en open source, toute la communauté pourra donc proposer des exercices pour faire avancer la recherche.
60.000 adèptes à ResearchKit
En l’espace de seulement un mois, Apple s’est félicité d’avoir séduit pas moins de 60.000 utilisateurs à mettre à disposition les données enregistrées par leur iPhone pour la recherche. Comparé avec les 700 millions d’iPhone vendus par la marque, ce chiffre est à mon goût peu convaincant. Mais avec l’ampleur que va prendre le programme ResearchKit une fois que de nombreuses applications seront mises en ligne, on peut imaginer que ce chiffre va rapidement augmenter.
Source : BusinessWire
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