Uber et la NASA ont signé un deuxième accord qui devrait permettre à l’entreprise américaine de faire évoluer son projet de taxi volant et de simuler des vols.
En novembre dernier, les deux partenaires signaient leur premier accord, marquant ainsi une volonté commune de collaboration. Quelques mois auparavant, Uber embauchait déjà à la NASA en recrutant Mark Moore, un ingénieur aéronautique qui a pris le poste de directeur de l’ingénierie chez Uber Elevate, la branche travaillant sur le transport aérien. Quant au deuxième accord, il a été révélé lors de la conférence annuelle qui se tenait à Los Angeles, l’une des deux villes ayant accepté d’accueillir les vols d’essai de la compagnie.
De fait, il est prévu qu’Uber fournisse des données qui devraient permettre à la NASA de développer des modèles simulant des vols au-dessus de Dallas-Fort Worth. Les données transmises se focaliseront sur des scénarios types qui prennent en compte la sécurité aérienne, l’atténuation des collisions et la gestion de l’espace aérien.
L’administrateur associé de la Direction des missions de recherche aéronautique de la NASA, Jaiwon Shin a déclaré : « La NASA est ravie de travailler en partenariat avec Uber et d’autres membres de la communauté afin d’identifier les principaux défis auxquels fait face le marché de l’UAM [la mobilité aérienne urbaine] et d’explorer les besoins en recherche, développement et essais nécessaires pour relever ces défis […] La mobilité aérienne urbaine pourrait révolutionner la façon dont les gens et les marchandises se déplacent dans nos villes et modifier fondamentalement notre mode de vie, comme l’ont fait les smartphones ».
Selon The Verge, un accord a également été signé entre Uber et l’armée américaine. Le financement alloué au projet de recherche serait fixé à un million de dollars, un montant réparti équitablement entre les deux entités.
Pour rappel, ce projet d’envergure n’a pas encore de date précise de mise en service, bien qu’Uber évoque l’année 2020.
Ajouter un commentaire