Alors qu’on vient tout juste d’apprendre que Ford allait se tourner vers Android Auto et Apple CarPlay pour son système Sync 3, le constructeur confirme sa volonté de ne pas délaisser son système d’exploitation propriétaire et offre ses technologies à Toyota.
La firme Nippone, un des rares constructeurs à n’avoir jamais voulu de Carplay ou d’Android Auto, vient en effet d’adopter le système open-source de Ford, le SmartDeviceLink (SDL). Ainsi, ses conducteurs auront accès à un système d’infotainment proposant de streamer des apps mobiles comme un GPS.
QNX, un éditeur de logiciel appartenant à BlackBerry, aurait aussi adhéré à ce modèle, et, selon Ford, Honda, Subaru, Mazda et Peugeot Citroën y réfléchiraient.
La stratégie assez déroutante de Ford s’expliquerait par cette phrase de Mark Fields (CEO) : “Nous voulons être sûr que ce n’est pas votre smartphone à 200$ qui vous fait n’acheter une voiture à 40 000$”. De plus, toujours selon Ford, la conservation du système SDL serait bénéfique pour les développeurs qui travaillent sur le système depuis longtemps déjà. Selon la firme, plus de 30 millions de véhicules utiliseront le système d’exploitation en 2020;
Quand on sait que les reviews d’Android Auto et de CarPlay ont été excellents et que l’on voit les OS propriétaires actuels… On peut se dire que c’est loin d’en être terminé !
Pour assurer le bon fonctionnement de ses nouveaux tableaux de bord, Toyota a annoncé la création d’un DCM, ou Data Communication Module (un ensemble de systèmes hardware et logiciels) pour mieux accueillir ses innovations, en collaboration avec UIEvolution. Ce partenariat donnera d’ailleurs très probablement naissance à une application dédiée sur smartphone.
Pour stocker l’ensemble des données qui vont ainsi être créées, et donc proposer de la fiabilité à ses clients, les Japonais ont décidé de la création du TBDC : le Toyota Big Data Center. L’ensemble du DCM y sera hébergé, dans le site hautement sécurisé et contrôlé du Toyota Smart Center.
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