Zipline, Flirtey et le Project Wing de Google sont 3 acteurs majeurs de la livraison par drone. Leurs compétences respectives pourraient être de sacrés atouts en ce qui concerne celle de matériel médical, et c’est ce à quoi elles vont s’intéresser très prochainement dans le pays de l’Oncle Sam.
En juin dernier, la Maison-Blanche a lancé un programme de soutien au marché des drones via l’OSTP (Office of Science and Technology Policy), un organisme chargé de conseiller le Bureau ovale en ce qui concerne les nouvelles technologies. Une décision logique, quand on prend en compte les 82 milliards de dollars que devrait générer ce business d’ici à 2025.
C’est dans le cadre de cette opération que Zipline, Flirtey et le Project Wing vont ainsi pouvoir effectuer des livraisons dans le ciel américain, au-delà du cadre du simple bêta-test, après approbation de la FAA.
Zipline envisage de fournir sang, médicaments et matériel médical aux établissements de santé isolés du pays dans les réserves indiennes et dans les états de Washington, du Maryland ou encore du Nevada, cet état bien connu pour sa législation laxiste en ce qui concerne les nouvelles technologies comme les drones ou les véhicules autonomes.
Mené en collaboration avec Ellumen, ASD Healthcare et Bloodworks Northwest, le projet se base toujours sur les 19 millions de dollars que Zipline a récoltés auprès de divers investisseurs parmi lesquels Google Ventures, Sequoia Capital, Paul Allen, Jerry Yang ou encore Subtraction Capital. Il fait suite à de premiers tests réussis avec succès en Afrique et dans la Silicon Valley.
Flirtey, quant à elle, utilisera son drone autonome pour délivrer également du matériel médical au personnel soignant en partenariat avec International Medical Corps. Mais l’idée va plus loin, puisqu’elle vise aussi à concevoir des colis très légers et tempérés pour des produits à transporter avec urgence et précaution comme des vaccins.
Enfin, le Project Wing s’installera dans l’une des 6 stations de test de la FAA afin de récolter des données de vol en manœuvrant ses UAV sur place. De la data qui sera ensuite transmise au gouvernement et aux partenaires du projet afin de répondre aux questions et aux problèmes cruciaux posés par le développement d’un tout nouveau moyen de transport de colis aérien. Une plateforme de gestion des vols à basse altitude (sous les 120 mètres environ) devrait par ailleurs voir le jour via cette initiative.
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