Zoox. C’est le nom de cette startup californienne très discrète, qui teste actuellement ses prototypes dans le Golden State en espérant rivaliser avec les grands noms du secteur que sont Google, BMW, Uber, Tesla, Cruise Automation ou encore Ford. Une startup valorisée à hauteur de 1 milliard de dollars.
La société développe ainsi sur une voiture autonome et électrique de A à Z, contrairement à la plupart de ses concurrents qui -mis à part les constructeurs automobiles dont c’est le cœur de métier- ont tendance à s’appuyer sur des voitures déjà conçues pour y adapter leurs technologies intelligentes.
Et il faut dire que l’automobile inventée par la licorne est plus qu’atypique. Ici, point de pare-brise ou de frein : finalement une évidence, puisque le conducteur devient un passager et n’a donc plus besoin de visualiser la route ni de contrôler son véhicule. Ce dernier s’articule autour de ses 4 pôles, chacun centré sur une roue motrice pouvant faire avancer la machine aussi bien dans un sens que dans l’autre. On ne sait pas grand-chose de plus en ce qui concerne la Boz, mais les ingénieurs de chez Zoox affirment être des compétiteurs directs de Tesla, grâce à niveau d’autonomie de 4/5 sur l’échelle que vous pouvez retrouver ici.
Les passagers de la voiture pourront ainsi profiter d’une autonomie totale, à l’instar de ce qui peut se dérouler lors d’un voyage en train, avec en prime des tablettes tactiles à disposition dans un habitacle cerné à gauche et à droit par du double vitrage. Certaines sources précisent également que l’accent est mis sur le confort et le calme, avec une atténuation optimisée des lumières et des sons reçus de l’extérieur pour une focalisation “familiale” et en osmose avec un service de contrôle vocal des options de la Boz.
De quoi créer un service de transport automatique, à l’instar d’Uber mais sans chauffeur, pouvant rivaliser avec le projet Flow mené par la startup d’Alphabet Sidewalk Labs ou encore avec la flotte de voitures prévue par la Mairie de Beverly Hills. Des ambitions dont ne se cache pas Zoox.
Cette nouvelle plus-value atteignant le milliard de dollars a pu être atteinte grâce à une dernière levée de fonds de 200M$, initiée par les investisseurs de Lux Capital et de Draper Fisher Jurvetson. Des hommes d’affaires sûrement convaincus par des tests autorisés par l’état en mars 2016 et déjà en cours dans la Silicon Valley, et par les dirigeants de la société ; un designer australien et un cerveau issu de Stanford, tous deux ayant déjà collaboré avec un des créateurs de la Google Car.
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